Élections législatives partielles. Le ministère de l’Intérieur s’insurge contre «la propagande d’informations erronées»
Siège du ministère de l'Intérieur à Rabat

Le ministère de l’Intérieur rejette, catégoriquement, “les allégations malveillantes et inacceptables” véhiculées par la direction d’un parti politique (ndlr, le PJD) ayant participé aux élections législatives partielles du 21 juillet 2022.

Réagissant dans un communiqué, publié hier soir, à la dernière sortie du secrétaire général du PJD, le ministère souligne que "la direction d’un parti politique ayant participé aux élections législatives partielles du 21 juillet 2022 a tenté, de manière délibérée, de porter atteinte à la crédibilité de cette opération électorale, en faisant la propagande d’informations erronées prétendant que le vote aurait été orienté par certains agents d’autorité, en proférant à leur encontre des propos diffamatoires qui ne sont pas à la hauteur du discours politique sérieux dont doit faire preuve le secrétaire général d’un parti politique”. Tout en se disant étonné par la justification de cet échec pour le mettre sur le dos des agents d’autorité qui ont contribué d’une manière patriotique au succès de ces élections partielles, le ministère de l’Intérieur note que ces accusations qui se répètent à l’occasion de chaque échéance électorale sont "une forme de dénigrement des acquis démocratiques réalisés par notre pays et de tous les efforts déployés par tous, gouvernement, institutions constitutionnelles, partis politiques responsables et médias professionnels.” Pire, il s’agit ni plus, ni moins que d’un mépris et d’un refus de la volonté des électeurs qui ont choisi en toute liberté et responsabilité leurs représentants dans la gestion de la chose publique nationale, déplore-t-on de même source.

D’où, le nécessaire rappel qu’il s’agit de faire en soulignant que le pays a veillé à réunir toutes les garanties juridiques, judiciaires et politiques assurant un déroulement transparent des échéances électorales, relève la même source, ajoutant que tous ceux qui ne sont pas de cet avis ont la possibilité de recourir aux institutions constitutionnelles compétentes pour contester les résultats électoraux, laquelle démarche est une pratique démocratique bien ancrée dans l’expérience électorale marocaine, au lieu de véhiculer des accusations infondées.