Médias. Israël Hayoum montre la nullité de «l’affaire Pegasus»
Pegasus. Tout s'explique

«Des chercheurs du monde entier affirment que les conclusions contre NSO n'ont jamais été prouvées». C’est ce titre que le quotidien israélien Israël Hayoum est revenu, mercredi soir, sur «l’affaire Pegasus».

En rappelant que c’est «Citizen Lab» qui est derrière les enquêtes contre la société NSO, Israël Hayoum se réfère aux avis de nombreux chercheurs indépendants, parmi lesquels des Américains et Israéliens, entre autres, pour conclure que les conclusions de cet «institut» basé au Canada, n'ont jamais été prouvées.

Le quotidien israélien cite un haut responsable israélien, sans révéler son nom, ayant accusé le gouvernement américain d’être derrière cette affaire, à la suite de l'inscription de NSO sur la liste noire de l’Administration et l'ouverture d'une enquête à son encontre. Selon la source du journal, le but de cette manœuvre aurait été de salir la réputation des compétences israéliennes.

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Par ailleurs, le journal rappelle que la première chercheuse à avoir remis en question les allégations contre NSO est une juive américaine nommée Irina Zuckerman. Elle avait publié ses conclusions il y a deux ans. Depuis lors, elle a été attaquée sur les réseaux sociaux, et récemment Twitter a suspendu son compte pour une raison inconnue, signale Israël Hayoum. Le journal cite aussi Jonathan Scott qui est connu comme étant l'un des principaux spécialiste du hacking aux États-Unis. Il est connu et même apprécié par le Pentagone. Selon «Aucune personne sensée ne peut accepter un rapport comme celui-ci qui n'est que des allégations infondées, et c'est ce que Citizen Lab fait depuis 11 ans», a-t-il déclaré.

Le Citizen Lab a été trahi par ses propres empreintes informatiques


De son côté, le chercheur espagnol Jose Javier Olivas a été lui aussi cité par le quotidien israélien. Lui aussi avait affirmé que le rapport de Citizen Lab ne répondait pas aux normes de la recherche.

Tout récemment, le Parlement européen a annoncé qu'il n'enquêterait plus sur le fonctionnement présumé du logiciel Pegasus, au motif qu'il n'y a aucune preuve d'espionnage illégal. Le journal espagnol 'El Confidentiel' a pour sa part conclu que «le grand scandale présumé d'espionnage s’est vite transformé en un grand coup de bluff».

C’est ce qui a amène Israël Hayoum ne le journal à se poser cette grande question à la fin de son analyse : «l’affaire Pegasus» ne ferait-elle pas, en fait, partie d’une campagne politique internationale ?

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