The Hill. Malgré les critiques, la démocratie fonctionne

Les critiques de la gouvernance démocratique sautent sur la moindre occasion pour démontrer que ce système est défaillant et qu’il est voué à l’échec. Ahmed Charaï analyse les démocraties américaine et israélienne et en ressort avec une conclusion qui répond à ces critiques.

Quel enseignement tirer des élections de mi-mandat américaines et législatives israéliennes? Une analyse parue dans The Hill, l’auteur, Ahmed Charaï conclue que « même dans les sociétés fracturées, où les majorités sont difficiles à rassembler et encore plus difficiles à maintenir ensemble, la démocratie fonctionne ». C’est le message de ces élections « organisé des élections à peine à une semaine d'intervalle, avec des résultats idéologiques très différents, mais avec le même message ».

Une réponse aux sceptiques et aux critiques qui « ont jeté de l'ombre sur la démocratie pendant des siècles».

En Israël le système électoral basé sur la proportionnelle ne permet à aucun partie d’atteindre la majorité d’où la nécessité des coalitions qui peuvent fragiliser le gouvernement car, comme l’indique l’auteur, parfois il suffit qu’une voix manque et ce sont les élections anticipées.

Aux États Unis, l’issue des midterms était inattendue, le parti du président n’a pas subi trop de pertes contrairement à ce qui arrivait auparavant. L’auteur insiste sur le fait que ces élections n’ont pas donné lieu à une forme ou une autre de contestation parce que « Les Américains croient en leur démocratie ».

Voilà donc pour les critiques et les tombeurs de la démocratie qui justifient ainsi leur système de gouvernement.

« Vladimir Poutine et d'autres autocrates peuvent froncer les sourcils, mais ces dernières semaines montrent que la démocratie est bien plus durable que ne l'imaginent les dictateurs », conclue l’auteur.