Taxis de l’aéroport de Marrakech. Fin de l'anarchie. 
Les autorités de Marrakech ont décidé de mettre en place un guichet pour taxis à l’aéroport de la ville.

Suite à l’affaire de l’arnaque d’un touriste étranger par un chauffeur de taxi à Marrakech, le wali de la région a décidé de réorganiser le secteur. 



Le wali de la région de Marrakech-Safi, Karim Kassi Lahlou a décidé de mettre en place un guichet pour taxis à l’aéroport Marrakech Menara. Les visiteurs de la ville pourront dorénavant obtenir un taxi qui va les transporter jusqu’à leur destination finale en fonction des tarifs de transport fixés par les autorités. La décision a été prise juste après l’affaire de l’arnaque d’un touriste étranger par un chauffeur de taxi de la ville, qui a scandalisé les internautes. Le taxi driver a été sévèrement sanctionné avec retrait immédiat de permis de confiance.

Ces pratiques d’escroquerie ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont devenues monnaie courante surtout après la crise sanitaire et la hausse des prix des carburants. D’après un hôtelier de la ville, certains chauffeurs de taxis ont profité ces derniers mois du retour des touristes pour combler les pertes qu’ils ont subies pendant la période de la pandémie du covid-19. Beaucoup ne recourent plus au compteur et fixe leurs tarifs en fonction des courses.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs expériences du genre liées notamment à la hausse des prix pratiqués par certains chauffeurs de taxis de la ville ont été partagées par les locaux et les internationaux. En mai dernier, les autorités ont lancé une campagne de contrôle pour sévir contre les infractions commises dans le secteur. Un vaste dispositif de dénonciation a été mis en place pour s’enquérir des dépassements. Et les contravenants ont été sanctionnés par le retrait provisoire de leurs permis de conduire.

Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec la mise en place de ce guichet, fruit d’une étude réalisée par la direction des affaires Economiques et de la coordination de la préfecture de Marrakech, pour mettre fin à la relation directe entre le client et le chauffeur de taxi et ainsi mettre fin à l’anarchie.