Le Conseil national de la presse recadre le parlement européen

La résolution votée, jeudi 19 janvier, par le Parlement européen sert un agenda hégémonique éculé et se fonde sur des rapports anti-marocains biaisés.

Le Conseil National de la Presse relève, dans un communiqué, l’hostilité qui se dégage de la résolution que vient de voter le parlement européen sur la base d’un rapport prétextant examiner «la situation des journalistes au Maroc».

En examinant le contenu de la résolution, le Conseil s’étonne du ton utilisé à l’adresse des autorités marocaines que le parlement européen se permet de sommer de mettre fin au «harcèlement» et à «l’espionnage» des journalistes». En dénonçant cet esprit hégémonique révolu, l’organe élu dénonce les accusations infondées reprises, notamment contre la justice marocaine, sans le moindre recoupement, par les auteurs de la résolution. «Ces allégations ne sont rien d’autres que des jugements unilatéraux tout faits, n’ayant rien à voir avec la réalité», peut-on lire dans le communiqué.

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Le Conseil national de la presse relève que le parlement européen n’a consulté aucune organisation ni organisme marocains avant de sortir sa résolution, et s’est limité à faire sien les conclusions contenues dans des rapports inexacts, ciblant le Maroc, ayant été émis par des sources étrangères. Cette attitude marque un flagrant manque de respect envers des instances marocaines élues, poursuit le Conseil en s’élevant contre cette «arrogance anachronique».

Dans la foulée, une mise au point a été faite au sujet des trois journalistes évoqués par le parlement européen. Le Conseil national de la presse précise que ces derniers ont été poursuivis pour des faits n’ayant rien à voir avec la pratique du journalisme. Sur le même sujet, le devoir de neutralité et d’impartialité envers les plaignantes a été rappelé.

Le Conseil rejette toute ingérence politique étrangère, que ce soit dans le domaine de la liberté de la presse ou des droits de l'homme, en soulignant que le Maroc vit dans la normalité absolue puisque tout un chacun peut y exprimer et défendre librement ses positions.

Au vu des nombreuses incohérence qu’elle contient, la résolution du parlement européen est en vérité, conclut le Conseil, une nouveau chapitre de l’agenda politique, tracée par certaines parties éprouvant de la nostalgie pour des temps révolus.

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