« Le grand cirque ». Le premier film de Booder en tant que réalisateur sort dans les salles marocaines
Booder lors de l'avant-première du film Le grand cirque à Rabat.

Inspirée par son histoire, la comédie romantique de l’humoriste franco-marocain avec Gaëlle Falzerana sort ce 15 février au Maroc.

Le film qui rend hommage au personnel soignant a été bien accueillie lors de l’avant-première au cinéma Renaissance à Rabat où différentes associations et leurs enfants étaient présentes. Ces associations représentantes des enfants malades, enfants atteints du cancer, de la trisomie... ainsi que des orphelins.


« C'est un film humain qui explique la vraie vie », confie Booder qui incarne dans ce film Momo, un comédien en manque de rôles. A l'occasion d'une visite à un ami à l'hôpital pédiatrique Robert Debré à Paris, il devient clown pour enfants hospitalisés.

Il fait alors la rencontre de Michel, le directeur d’une association de clowns bénévoles, qui rend visite aux enfants hospitalisés. Grâce aux encouragements et à la confiance de Michel, Momo se laisse convaincre de jouer un rôle dans la vie de ces enfants. Son défi : les faire rire malgré la maladie. Très rapidement, les enfants tombent sous son charme cartoonesque et Momo fait partie intégrante du service pédiatrique. Avec la complicité de Michel son mentor et de Bénédicte, une infirmière de l’hôpital, Momo va avoir l’idée de mettre en scène un spectacle de cirque au sein de l’hôpital dans lequel chaque enfant aura un rôle déterminant...

"Je souffrais d’une complication respiratoire, d’un asthme prononcé et d’une bronchiolite aiguë, se rappelle le comédien. J’ai donc eu un début de vie assez tragique, mais mon père, qui travaillait en France à ce moment-là, ne s’est pas résigné : il s’est débrouillé pour nous faire venir à Paris et j’ai ainsi passé mes trois premières années à l’hôpital Necker pour enfants malades. C’est à cette occasion que j’ai découvert le métier de clown dans les hôpitaux. Trente ans plus tard, quand je suis devenu comédien et que j’ai commencé à rendre visite à mon tour aux enfants malades dans les hôpitaux, j’ai redécouvert ces clowns et j’ai eu envie d’écrire un film pour leur rendre hommage et parler de leur patience et de leur dévouement infinis", conclut-il.