Poursuivi pour viol à Paris, Saad Lamjarred donne sa version des faits
Jugé pour viol et violences pour des faits qui remontent au 26 octobre 2016, la star marocaine aux 14 millions d’abonnés sur instagram, a tenu à mettre les points sur le « i » lors de sa première journée d’audience de son procès au palais de justice de Paris.
Lors de sa comparution devant le juge, Saad Lamjarred, accompagné de son épouse, a raconté sa version des faits tout en insistant sur combien cette histoire a bouleversé sa vie et l’a profondément impacté.
« Je respecte la femme »
Jonglant entre l’arabe l’anglais et le français, le chanteur assisté par une interprète, a déclaré à la barre : « J’ai attendu ce moment pendant presque 7 ans pour vous dire tout ce que vous voulez entendre par rapport à cette affaire, qui m’a fait beaucoup de mal », confie l’accusé à la cour.
S’exprimant sur son parcours professionnel, Saad Lamjarred explique que c’est l’émission "Superstar" en 2007 qui lui a permis de débuter sa carrière artistique aux États-Unis. C'est à son retour au Maroc en 2011 qu’il produit sa première chanson et qu’il se fait un nom surtout dans le monde arabe en 2015. La star explique qu'il a toujours utilisé sa célébrité pour « montrer la culture de son pays, tout ça dans un esprit de grand respect pour la femme ».
Conscient que la majorité de son public est féminin, il précise selon RMC qu’il a « toujours souhaité exprimer la posture de la femme, une posture positive à travers sa tenue, sa présentation, sa beauté, son élégance. La femme et la femme marocaine en particulier est connue pour son intelligence et sa complémentarité de l’homme. »
Une épouse qui le défend corps et âme
Un témoignage confirmé par son épouse et amie de longue date qui est venue le défendre : « Saad a toujours été une personne très respectueuse envers les femmes, affirme Ghita El Allaki, qui s’est fiancée avec le chanteur alors qu’il était en détention et l’a épousé en septembre dernier. Il avait eu des copines mais je n'ai jamais entendu parler d'un problème X ou Y avec des femmes. Il n'a jamais irrespectueux en tout cas devant moi. Pour moi il est innocent. »
Le chanteur s’est dit chagriné d’avoir été obligé d’arrêter de chanter pendant trois ans : « J’ai essayé de maintenir mon parcours artistique, dit-t-il. J'étais interdit d'exercer ce métier pendant près de trois ans en raison de cette affaire. Madame le Juge d'instruction m'avait donné la permission de continuer à produire des chansons sur Youtube pour vivre." Une activité qui lui permet de gagner environ 10 à 15.000 euros par mois. Lamjarred a aussi eu l’autorisation de se produire à quelques reprises en concert à l’étranger.
La plaignante Laura P. est entrée dans la salle d’audience à la dernière minute, épaulée par sa mère. Le 26 octobre 2016, elle n’avait que 20 ans quand elle a rencontré Lamjarred en boite de nuit à Paris. Elle l’a suivi en after à l’hôtel Continental avec des amis du chanteur, puis dans son hôtel le Marriott. C’est dans sa chambre 714 qu’elle l’accuse de l’avoir violée et frappée à plusieurs reprises.
Cette première journée d’audience a été consacrée au parcours et à la personnalité de la star marocaine. Il sera interrogé sur le fond des accusations de viol et de violences volontaires à l’encontre de Laura P. ce mercredi.
« Je respecte la femme »
Jonglant entre l’arabe l’anglais et le français, le chanteur assisté par une interprète, a déclaré à la barre : « J’ai attendu ce moment pendant presque 7 ans pour vous dire tout ce que vous voulez entendre par rapport à cette affaire, qui m’a fait beaucoup de mal », confie l’accusé à la cour.
S’exprimant sur son parcours professionnel, Saad Lamjarred explique que c’est l’émission "Superstar" en 2007 qui lui a permis de débuter sa carrière artistique aux États-Unis. C'est à son retour au Maroc en 2011 qu’il produit sa première chanson et qu’il se fait un nom surtout dans le monde arabe en 2015. La star explique qu'il a toujours utilisé sa célébrité pour « montrer la culture de son pays, tout ça dans un esprit de grand respect pour la femme ».
Conscient que la majorité de son public est féminin, il précise selon RMC qu’il a « toujours souhaité exprimer la posture de la femme, une posture positive à travers sa tenue, sa présentation, sa beauté, son élégance. La femme et la femme marocaine en particulier est connue pour son intelligence et sa complémentarité de l’homme. »
Une épouse qui le défend corps et âme
Un témoignage confirmé par son épouse et amie de longue date qui est venue le défendre : « Saad a toujours été une personne très respectueuse envers les femmes, affirme Ghita El Allaki, qui s’est fiancée avec le chanteur alors qu’il était en détention et l’a épousé en septembre dernier. Il avait eu des copines mais je n'ai jamais entendu parler d'un problème X ou Y avec des femmes. Il n'a jamais irrespectueux en tout cas devant moi. Pour moi il est innocent. »
Le chanteur s’est dit chagriné d’avoir été obligé d’arrêter de chanter pendant trois ans : « J’ai essayé de maintenir mon parcours artistique, dit-t-il. J'étais interdit d'exercer ce métier pendant près de trois ans en raison de cette affaire. Madame le Juge d'instruction m'avait donné la permission de continuer à produire des chansons sur Youtube pour vivre." Une activité qui lui permet de gagner environ 10 à 15.000 euros par mois. Lamjarred a aussi eu l’autorisation de se produire à quelques reprises en concert à l’étranger.
La plaignante Laura P. est entrée dans la salle d’audience à la dernière minute, épaulée par sa mère. Le 26 octobre 2016, elle n’avait que 20 ans quand elle a rencontré Lamjarred en boite de nuit à Paris. Elle l’a suivi en after à l’hôtel Continental avec des amis du chanteur, puis dans son hôtel le Marriott. C’est dans sa chambre 714 qu’elle l’accuse de l’avoir violée et frappée à plusieurs reprises.
Cette première journée d’audience a été consacrée au parcours et à la personnalité de la star marocaine. Il sera interrogé sur le fond des accusations de viol et de violences volontaires à l’encontre de Laura P. ce mercredi.