Le chœur philharmonique du Maroc se produit en mode A cappella
Les concerts A cappella du CPM seront animés par 50 artistes qui chantent d’une même voix.

Pour sa deuxième tournée de la saison, après une exceptionnelle interprétation de la petite Messe solennelle de Rossini en novembre dernier, le Choeur Philharmonique du Maroc se produira A cappella pour la première fois de son histoire, c'est-à-dire sans musiciens.

Les voix du chœur philarmonique du Maroc (CPM) résonneront du 9 au 12 avril à Meknès, Rabat et Casablanca, dans un répertoire a cappella à travers les époques, sous la baguette du chef de chœur indonésien Ivan Yohan, de retour spécialement pour l’occasion.

La Fondation Ténor pour la Culture rappelle que le chant a cappella se dit d’une œuvre chorale exécutée sans accompagnement instrumental. L’expression fait référence aux chants pratiqués par les chœurs dans les chapelles (alla cappella en italien), sans accompagnement musical. «L’art a cappella est sans doute l’un des plus exigeants ! La voix est l’instrument par excellence, avec une richesse infinie de sa palette, de son expression, de sa fragilité et qui ne pardonne pas la moindre approximation», précise la même source.

Le chef de choeur Yvan Yohan.


Un voyage musical à travers les époques

Le programme comprend des compositions a cappella à travers les époques. Dans une première partie (29:04 min), le CPM interprétera «Jesu dulcis memoria» de Tomás Luis de Victoria, « Ave verum corpus » de William Byrd, « Christus factus est » de Anton Bruckner, « Mitten wir im Leben sind, Op.23 No.3» de Felix Mendelssohn, «Bogoroditse Dyevo » de Sergei Rachmaninoff, « Super flumina» de Lorenzo Donati et «Libera me» de Lajos Bardos.

Après une intermission, le chœur interprètera en deuxième partie (28:52 min) «Leonardo’s Sentences 16’04» de Lorenzo Donati dont l’œuvre est composée de « Ogni nostra cognizione prencipia da sentimenti», «I sensi sono terrestri, la ragion sta for di quelli quando contempla», «D’ogni cosa la parte ritiene in sè la natura del tutto», «Nessuna cosa è che più c’inganni che «l nostro giudizio» et «Ciò che non ha termine non ha figura alcuna».

Le CPM chantera par la suite «Le jour m’étonne et la nuit me fait Peur» et «Sept Chansons (FP81): La blanche neige » de Francis Poulenc outre les trois chansons «Nicolette», «Trois beaux oiseaux du Paradis» et «Ronde» de Maurice Ravel en plus d’un arrangement de «He’s got the whole world in His hands» de Ray Liebau.