Liberté d’expression. Le régime Macron bâillonne les critiques
Franklin Nyamsi.

La liberté d’expression se fait tordre le cou encore une fois en France. Sous le régime Macron, la France est plus proche de la Russie… de Berjenev, même pas de Poutine. Le professeur Franklin Nyamsi, panafricaniste convaincu, fait les frais de cette politique qui veut faire taire les voix critiques.

Lorsque Franklin Nyamsi, professeur franco-camerouais critique la politique africaine du président français en Afrique, il est immédiatement suspendu pour 3 mois de ses fonctions professorales.

Et comme si cela ne suffisait pas, la police va chercher s’il n’y aurait pas quelques petites bestioles dans sa tête. Le travail commence.

« Le rouleau compresseur du régime Macron contre ma personne se déroule davantage! », annonce le concerné dans un tweet. Comment? « Convocation devant la police judiciaire de Rouen le 12 avril prochain », dit-il.

Mais alors, on lui reproche quoi au juste? Abus de confiance dans la gestion de l’association Crush Party, dont ce professeur, proche des milieux panafricanistes, est le Président. Enfin, les services français ont trouvé la faille.

« Il a fallu que le gouvernement Macron me prenne en chasse pour que soudain, on s’acharne à me prendre en défaut pour tenter de réduire ma Liberté en pièces détachées » explique le professeur dans le même tweet. Mais il tient bon. « Pour l’Afrique des Libertés, pour ma dignité et ma conscience et pour tous ceux qui me sont chers, je tiendrai bon! ».

Confiant, il répondra à la convocation assurant qu'il a présidé "plus de 10 associations en France sans être l’objet des attentions spéciales de la police judiciaire".

Les soutiens du professeur se multiplient sur les réseaux sociaux, décidés à suivre l'affaire.