Des acteurs politiques d’origine marocaine lancent une lettre ouverte pour dénoncer le lobbying des détracteurs du Maroc. Ils y réaffirment leur mobilisation pour l’intégrité territoriale et pour le Sahara.

« La diaspora marocaine de France est l’une des plus importante d’Europe et du monde. Elle suit avec grande attention les relations entre Paris et Rabat avec un constat partagé et indéniable d’une fragilisation historique de la relation séculaire unissant le Royaume Chérifien et la République Française. La dégradation des liens entre nos deux pays doit nous alerter», c’est par ce constat que quatre acteurs politiques  binationaux ont commencé leur lettre ouverte adressée aux responsables français. 

Conseillers municipaux et acteurs associatifs,  Fatna Lamir (Les Mureaux), Khadija Gamraoui(Carrières s/s Poissy), Youssef Douh (Villabé) et Said Laatiriss (DynamicMaroc) estiment que le froid et le silence pesant sur les relations franco-marocaines laissent « une place trop importante à celles et ceux qui essaient et pensent à tort pouvoir tirer profit de la situation », notent-ils dans leur lettre ouverte. 

Affirmant leur engagement et leur mobilisation pour l’intégrité territoriale de leur pays d’origine, les signataires fustigent l’acharnement des « détracteurs du Maroc soutenus parfois par des élus locaux». « Aucun d’entre nous, ne peut accepter cela ! », proclament-ils. Ils dénoncent ainsi « les tentatives désespérément pitoyables d’exister » des ennemis du Royaume.  Les quatre signataires citent une session du Conseil municipal de la Ville des Mureaux, tenue le mercredi 17 mai, et qui a été selon eux « une illustration concrète du lobbying anti-Maroc ».

Les signataires en appellent par la même occasion, les Marocains du Monde à unir leurs forces. Ils incitent plus particulièrement les binationaux avec des responsabilités politiques en France à « se mobiliser pleinement pour défendre l’intégrité du Maroc et de son Sahara sans restriction aucune ».

Fustigeant un certain opportunisme politique, les quatre acteurs politiques estiment que la mobilisation  des élus franco-marocains ne peut être à géométrie variable et « uniquement à la faveur de déplacements ponctuels au Maroc », tranchent-ils.

Les signataires promettent de prendre des initiativesauprès de leurs partis politiques respectifs. Objectif ? Réaffirmer que laquestion du Sahara est essentielle pour réchauffer les relations bilatérales et« pour l’avenir commun des deux pays ». «Nous ne pouvons pas laisser le champlibre à celles et ceux qui veulent profiter de cette situation pour accentuerle fossé entre les deux rives de la Méditerranée», concluent-ils.