Le Point décortique le «big bang social» réussi par le Roi Mohammed VI

Dans un article publié ce lundi 21 août, le Magazine français le Point détaille les avancées réalisées au Maroc, sous l’impulsion royale au cours des vingt dernières années, dans divers domaines en particulier social. Résumé des principaux points publiés dans le Point Afrique sous le titre «Protection sociale, droits des femmes : le Maroc poursuit sa mue».

Riche en données précises, puisque datées et chiffrées, l’article du Magazine le Point montre que le Maroc a bien réussi son «pari» sous la conduite de son Souverain, même si certaines réformes enclenchées restent à achever. 

Le Maroc a bien changé depuis 1999, année de la disparition de Hassan II, constate le magazine. Explication : «Le pays s'est avantageusement positionné sur la carte mondiale des chaînes de valeurs industrielles et commerciales, réintégré la grande famille de l'Union africaine, remporté d'importants succès diplomatiques (notamment à propos du Sahara dont la marocanité est désormais reconnue par les États-Unis et Israël), renforcé ses dispositifs de défense avec des partenariats solides et variés et fait montre de son efficacité en matière de renseignements et d'actions contre le terrorisme djihadiste. Cela en a fait un pays qui compte désormais sur la scène internationale». 

Et Yasmine Tajni, auteure de l’article d’ajouter en abordant le volet social, d'importantes concrétisations peuvent être constatées même si les inégalités persistent. Depuis l'accession de Mohammed VI au Trône en 1999, de nombreux programmes sociaux d'envergure se sont succédé avec l'ambition af chée de réduire les distorsions économiques induites par la croissance à marche forcée imposée par le chef de l'État, écrit-elle en citant comme exemple le lancement du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains. «De quoi déclencher un vrai « big bang social » avec l'élargissement de l'Assurance maladie obligatoire à 22 millions de nouveaux bénéficiaires, la généralisation des allocations familiales ciblant 7 millions d'enfants en âge d'être scolarisés, l'élargissement de l'assiette des adhérents aux régimes de retraite à 5 millions de personnes exerçant un emploi, la généralisation de l'indemnité pour perte d'emploi d'ici à 2025». 

Le point souligne que, pour ce faire, le royaume a mis en œuvre une réforme inédite d'un coût annuel de 51 milliards de dirhams (environ 4,7 milliards d'euros), soit l'équivalent de 4,25 % du PIB marocain, sachant que le budget général de l'État en prendrait 23 milliards de dirhams (environ 2,1 milliards d'euros) à sa charge. 

«Le Maroc est ainsi passé de 7,8 millions de bénéficiaires de l'assurance maladie en décembre 2020 à 23,2 millions en avril 2023. Parmi ces nouveaux affiliés, il y a 3,6 millions de travailleurs non-salariés et leurs ayants droit ainsi que 9,4 millions de bénéficiaires de l'AMO-Tadamon. De fait, selon l'Agence nationale de l'assurance-maladie (Anam), 79,8 % de la population marocaine bénéficient à fin septembre 2022 d'une forme de couverture médicale, contre 74,2 % à n 2021».

Autres indicateurs clés avancés :  le nombre de dossiers déposés quotidiennement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a littéralement explosé, atteignant le chiffre de 60.600, soit 125 dossiers par minute. 

L’auteure rappelle aussi que le Roi Mohammed VI s’était saisi, dès le début de son règne, de la question des droits de la femme. Considérée comme l'une des réformes-totem du début de règne du roi Mohammed VI, la modernisation du statut de la femme marocaine en 2004 à travers la réforme dite de la Moudawana (le Code de la famille et du Statut personnel) est une étape fondamentale pour qui veut comprendre les nouveaux souffles qui traversent la société marocaine. En notant que ce chantier a besoin d’un nouveau souffle, le point publie cet extrait du discours du Trône de 2022 à travers lequel le Roi Mohammed VI avait annoncé l'Acte II de la réforme de la Moudawana : « Quand les femmes accèdent pleinement à leurs droits, elles ne portent aucun préjudice aux hommes, pas plus qu'elles ne se font tort. De fait, la condition sine qua non pour que le Maroc continue de progresser est qu'elles occupent la place qui leur échoit et qu"elles apportent leur concours efficient à toutes les filières de développement.»

 

Article (réservé aux abonnés) à lire à travers ce lien : «Protection sociale, droits des femmes : le Maroc poursuit sa mue»