Séisme. Liberté de la presse d’accord, mais il y a des lois
A côté, la vie reprend, mais un journaliste peut vous dire que non

Beaucoup de vent remué pour rien. Deux « journalistes français», arrivés au Maroc en tant que touristes, ont été renvoyés chez eux. C’est le Maroc, ce n’est pas une des colonies françaises outre-mer, si c’était Mayotte ou l’Algérie ça passerait facilement, mais là c’est un pays souverain. Et il y a des lois à respecter.

Selon le porte-parole du gouvernement, 312 journalistes étrangers, représentant 90 supports médiatiques, sont venus au Maroc pour couvrir le séisme d’Al Haouz. Parmi eux, 78 journalistes français, soit le tiers, ont travaillé comme tout le monde, comme ils le souhaitaient. Il y avait 16 supports dont 3 qui disposent d’accréditations permanentes. Personne ne les a dérangés, personne ne leur a demandé où aller et où ne pas aller.

On en a vu certains fixer leurs caméras sur une petite mosquées avec quelques dégâts mineurs à Marrakech alors qu’autour d’eux, Jamaa El Fena était retourné à ses habitudes. Mais bon, un journaliste est libre d’orienter sa caméra comme il veut, il n’y a pas que lui et la vérité finit par sortir. 

Dans ces circonstances, il est donc normal que les autorités fassent leur travail et traquent les imposteurs. Et il y en a eu. Deux journalistes français, entrés au Maroc sous couvert de tourisme, ont été refoulés. La loi c’est la loi. Ce n’est pas Marseille ici. 

Maintenant si des journalistes veulent crier que le Maroc est un pays qui réprime les journalistes, peu importe. C’est moins grave qu’en France où une journaliste a été mise sous les verrous pour avoir fait son travail. Les autorités veulent lui extirper le ou les noms de ses informateurs. Chose que la journaliste n’est pas obligée de faire. La protection des sources est un principe fondamental de le liberté de la presse. 

Donc, allez-y doucement sur les mises en scène, il y a longtemps que la crédibilité des médias français s’est alignée sur celle du régime macronien où l’argent règle tout. Quand un gouvernement subventionne les médias à hauteur de 4 milliards d’euros, il est normal qu’il s’attende à un retour. Qu’est-ce qui est difficile à comprendre? 

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