Le Festival International du Film Amazigh rend hommage à Fatima Bouchane

La 14ème édition du festival "Issni N'Ourgh" International du Film Amazigh (FINIFA), s’est ouverte jeudi dernier, à Agadir, en présence d'une panoplie d’acteurs, de réalisateurs et de personnalités du monde de la culture, de l'art et des médias.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection du film "Ijja" de Rachid El Hazmir (Maroc) et du long métrage "The Tattooed" du réalisateur marocain, Mohamed Zghou, ainsi qu’un hommage rendu à l’actrice marocaine Fatima Bouchane.

Cette 14ème édition organisée en partenariat avec la Commune d'Agadir et avec le soutien de la région de Souss-Massa et du Centre Cinématographique Marocain, et qui se poursuit jusqu’au 11 courant, se distingue par l'organisation d'une compétition des films amazighes et d’une compétition internationale avec la participation de plus de 40 films, mêlant films amazighs et productions internationales.

Vingt-trois films amazighe, couvrant aussi bien la fiction que le documentaire, sont en lice dans le cadre de la compétition officielle amazighe, alors que seize films participent à la compétition internationale "Issni N'Ourgh". À la tête du jury de la compétition du film amazigh, la réalisatrice et scénariste genevoise, Laura Cazador, tandis que le jury de la compétition internationale est présidé par Omar Halli, Conseiller du Directeur Général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).

Le directeur du festival, Rachid Moutchou a indiqué que cette édition est marquée par une programmation riche et variée ainsi que des activités parallèles dont des rencontres professionnelles et culturelles au cinéma "Sahara", à la Faculté des langues, des Arts et des Sciences humaines, et dans les nouvelles plateformes culturelles de la région de Tiznit. Selon les organisateurs, cette édition revêt une importance particulière, étant organisée un mois avant les célébrations officielles du Nouvel An Amazighe, récemment officialisé par le Roi Mohammed VI.

Cette édition s'érige en carrefour d'échanges culturels, d'incubation d'expériences et de renforcement des liens artistiques entre les artisans du septième art au Maroc et au-delà des frontières, ajoute la même source, notant que ce festival se profile comme une étape phare sur l'échiquier socio-culturel, fusionnant l'art avec l'identité, dévoilant les multiples facettes culturelles, intellectuelles, cognitives et patrimoniales de l'identité et de la culture amazighe à l'échelle globale.

(Avec MAP)