Des informations de renseignement signalent la participation d'un groupe de mercenaires d’Afrique subsaharienne ramenés par le Polisario pour renforcer ses rangs et augmenter les effectifs de ses «  défilés ». Cette mesure est destinée faire face à une situation explosive dans les camps de Tindouf due au refus de certains jeunes de rejoindre les rangs de l’armée. 

Ce subterfuge permet aux mercenaires du Polisario d’organiser une cérémonie militaire marquant la fin de la formation des soldats. Lors de cette cérémonie, les nouveaux « diplômés » ont réalisé des exercices de tirs à balles réelles, des exercices tactiques sur la manière d’attaquer des maisons, de prendre d’assaut et de détruire des maisons, des sites et des points sensibles. 

Une vraie armée avec son école, son matériel, un ministère, une logistique sur le territoire algérien, alors que les chefs du Polisario se considèrent comme des réfugiés. Or, dans le droit international, un réfugié ne peut en aucun cas être armé. 

Par ailleurs, le Polisario le sait pourtant ces mercenaires sont originaires de pays qui non seulement reconnaissent la marocanité du Sahara, mais y ont ouvert des consulats.