Selon Paul Rono, secrétaire principal du Département d'Etat de l'agriculture du ministère, la mise en œuvre de cette stratégie a déjà permis à 20.000 petits exploitants agricoles d’adopter l'horticulture en tant que pratique durable, ajoutant que cette nouvelle approche a contribué à augmenter les revenus des agriculteurs concernés de plus de 80 %.

En effet, le Kenya souhaite doter les agriculteurs de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances afin qu'ils puissent faire évoluer leurs moyens de subsistance en embrassant l'agro-industrie.

Cette initiative a été mise en œuvre dans 20 comtés de l'ouest, du centre et de la côte du pays, où les horticulteurs cultivent des pastèques, des oignons, du chou frisé, du gombo, des tomates, du niébé, des pommes de terre et de l'amarante.

Via celle-ci, les agriculteurs sont notamment formés sur la manière de réaliser des études de marché avant la maturité des cultures afin de changer leur manière de penser et de produire en priorité pour le marché.