Renaissance Pharaonique : Le Grand Egyptian Museum fait peau neuve
Après plus de vingt ans de travaux et plusieurs reports, le Grand Egyptian Museum (GEM) accueille enfin ses premiers visiteurs.
Lilia Habboul

Les portes du Grand Egyptian Museum (GEM) se sont officiellement ouvertes au public, marquant l’aboutissement d’un chantier débuté en 2002 et d’un investissement dépassant les 1,2 milliard de dollars.
Installé sur 480.000 m² au pied des pyramides de Gizeh, le musée abrite plus de 100 000 pièces, dont certaines n’avaient jamais été exposées.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a présidé la cérémonie d’inauguration officielle, qualifiant le site de «joyau culturel de l’Afrique et du monde arabe ».
Le complexe regroupe des galeries ultramodernes, un centre de conservation, un auditorium, des jardins archéobotaniques et un espace éducatif pour les chercheurs.
Pièce maîtresse de l’exposition permanente : la collection complète de Toutânkhamon, rassemblée pour la première fois depuis sa découverte en 1922. Des sarcophages, des bijoux, des chars funéraires, mais aussi des objets du quotidien sont présentés dans une muséographie interactive et immersive.
«Ce musée est une passerelle entre l’histoire ancienne et les générations futures », a souligné le ministre du Tourisme Ahmed Issa.
La construction du GEM, qui a connu de nombreux retards, notamment liés au Printemps arabe, à la pandémie de Covid-19 et à des difficultés de financement.
Le GEM prévoit d’accueillir 5 millions de visiteurs par an d’ici 2028, devenant ainsi un pilier stratégique de l’économie culturelle égyptienne.
Au-delà de l’événement touristique, l’ouverture du GEM ambitionne de repositionner l’Égypte dans la diplomatie du patrimoine, en pleine compétition régionale avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Une ambition culturelle au service d’un soft power millénaire.
Installé sur 480.000 m² au pied des pyramides de Gizeh, le musée abrite plus de 100 000 pièces, dont certaines n’avaient jamais été exposées.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a présidé la cérémonie d’inauguration officielle, qualifiant le site de «joyau culturel de l’Afrique et du monde arabe ».
Le complexe regroupe des galeries ultramodernes, un centre de conservation, un auditorium, des jardins archéobotaniques et un espace éducatif pour les chercheurs.
Pièce maîtresse de l’exposition permanente : la collection complète de Toutânkhamon, rassemblée pour la première fois depuis sa découverte en 1922. Des sarcophages, des bijoux, des chars funéraires, mais aussi des objets du quotidien sont présentés dans une muséographie interactive et immersive.
«Ce musée est une passerelle entre l’histoire ancienne et les générations futures », a souligné le ministre du Tourisme Ahmed Issa.
La construction du GEM, qui a connu de nombreux retards, notamment liés au Printemps arabe, à la pandémie de Covid-19 et à des difficultés de financement.
Le GEM prévoit d’accueillir 5 millions de visiteurs par an d’ici 2028, devenant ainsi un pilier stratégique de l’économie culturelle égyptienne.
Au-delà de l’événement touristique, l’ouverture du GEM ambitionne de repositionner l’Égypte dans la diplomatie du patrimoine, en pleine compétition régionale avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Une ambition culturelle au service d’un soft power millénaire.