L’aéroport d’Alger en danger. Le marocomètre marche à fond

Un chroniqueur télé a été nommé à la tête de l’aéroport d’Alger. Quel rapport? Les Algériens se posent encore la question. Et pas de réponse. Mais tout s'explique.

Comme les ambitieux algériens l’ont compris depuis longtemps, pour dégoter une promotion, trouver une planque bien payée, il faut casser du marocain. Votre succès dépendra du nombre de vidéos ou d’articles publiés contre le Makhzen. Député, ministre, haut cadre, général, patron de services secrets, il faut passer par là. Le marocomètre mesure le degré de haine envers ce pays. 

Et voici un des grands succès de la méthode, le chroniqueur télé le plus véhément qui appelle le polisario à commettre des actes terroristes à l’intérieur du Maroc a décroché le gros lot. On lui confie la gestion de l’aéroport d’Alger. Ce n’est pas l’aéroport Mohammed V mais bon, c’est un endroit où les avions décollent et atterrissent. 

Le militant politique, Omar Aït Mokhtar a d’ailleurs décidé de porter plante contre le nouvel « élu » du cartel d’Alger pour incitation au terrorisme

Les Algériens n’en reviennent pas. Ils ont dénoncé cette nomination comme étant le fruit d’un système détraqué fondé sur le népotisme, la corruption, les allégeances aux dirigeants. Les vrais dirigeants, c’est-à-dire l’armée et plus particulièrement la Sécurité militaire. 

Certains racontent que les militaires qui seraient à l’origine de cette nomination veulent enfoncer le président Tebboun et montrer qu’il fait n’importe quoi. On raconte que ce sont eux qui lui ont suggérer de dire à l’ONU que l’Algérie allait dessaler 1,4 milliard d’eau de mer par jour. On secourait chez les fous.

La plupart des commentateurs dont les journalistes et militants exilés ont ressenti de la honte (Abdou Semmar, Hichem Aboud.…) Le régime militaire les humilie chaque jour un peu plus. 

Enfin, les ambitieux, sachez que le marocomètre fonctionne comme le thermomètre. Il prend ses mesures tout à fait de la même manière.