Le Polisario a échoué, l’Algérie n’a rien gagné. Que faire? Créer un autre problème au nord du Maroc. Puisque l’Algérie n’avance pas, la seule solution qui lui reste est d’empêcher le voisin d’avancer. Mais le voisin ne s'arrête pas.
La 31ème édition du Sommet de la Ligue arabe, tenus mercredi 2 novembre 2022 s’est prononcée contre l’ingérence dans les affaires internes des pays membres.
Cela veut dire qu’aucun pays de la Ligue ne doit intervenir politiquement dans des questions qui ne le regardent pas.
Pourtant, tous les pays membres savaient ce que faisait l’Algérie faisait et fait encore avec ses mercenaires du Polisario dans le Sud du Maroc.
Le plus drôle c’est que cette édition du sommet s’est déroulée en Algérie. Oui chez le parrain du Polisario qui veut couper le Maroc de ses provinces du Sud.
La Ligue arabe n’est pas au bout de ses peines avec le régime militaro-sécuritaire d’Alger.
L’Algérie vient de commettre encore une autre gaffe politique, en ouvrant un bureau de représentation de ce qu’elle appelle république du Rif. Une ingérence qui s’ajoute à la première qui dure plus d’un demi siècle déjà.
Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas cela qui va perturber le sommeil des Marocains. Et le couscous sera toujours servi à l’heure.
Encore mieux, cette action devrait plutôt réjouir le Maroc, les Marocains et leurs amis en Afrique et dans les pays de la Ligue arabe. L’Algérie vient de prouver que toute sa "stratégie" politique internationale est focalisée sur la création d’ennuis au Maroc. C’est sa seule et unique spécialité. Elle ne sait rien faire d’autre et tout le monde l’a constaté.
L’Algérie confirme que c’est elle qui manipule le Polisario et qu’elle n’a de compte à rendre à personne. Elle ne peut plus prétendre qu’elle n’est pour rien dans le conflit. Elle y est au contraire jusqu’à la casquette.
Pour le Maroc c’est une nouvelle carte inespérée. Une opportunité. Il peut saisir l’Union africaine et la Ligue arabe et demander l’expulsion de l’Algérie. Evidemment, puisqu’elle viole des principes défendus par les deux organisations, la non ingérence dans les affaires internes.
Cependant, est-ce vraiment utile? L’Algérie est comme le fou du village, on le laisse traîner parce que sa présence fait partie du paysage quotidien. Tout le monde s’est habitué à lui. On tolère ses gestes tant qu’ils ne sont ni dangereux ni obscènes.
Dit autrement, tant que l’Algérie ne peut pas empêcher le TGV d’avancer vers Dakhla, on peut même l’aider à être plus immonde.
Mais, en fin, on aura compris. Le régime d’Alger, toujours sous la menace du Hirak et des mouvements indépendantistes, essaie de détourner l’intérêt du peuple de ses préoccupations essentielles.