Documents. Le régime algérien spolie et se plaint d’être spolié
Le ministère algériens des AE désavoué par ses propres écrits

Les paroles s’envolent, les écrits restent. Les autorités algériennes semblent avoir oublié cette évidence. Ces documents le leur rappellent en montrant le véritable spoliateur dans cette histoire de «confiscation» de biens diplomatiques dont s’est plaint le ministère algérien des Affaires étrangères.

Comme le signalait hier L’Observateur du Maroc dans l’article intitulé «Le régime algérien et la spoliation imaginaire», le ministère marocain des Affaires étrangères a eu de nombreux échanges à propos d’un local attenant à ce ministère, non utilisé qui plus est, pour son acquisition, à l’amiable, par le Maroc. 

La raison objective, comme nous l’ont déjà expliqué des sources proches du gouvernement marocain, est le besoin du ministère dirigé actuellement par Nasser Bourita d’élargir son siège, comme l’ont fait d’autres chancelleries.  

Ce document fait partie des écrits échangés à ce sujet. 

Les autorités algériennes y affirment, concernant le local concerné, que sa libération et le déménagement de son contenu se feront «en respect des usages diplomatiques une fois l’opération de vente dûment concrétisée».

Donc, accuser le Maroc de spoliation relève, au vu de cette preuve écrite, purement et simplement de la diffamation. En même temps, ce sont les autorités algériennes qui ont décidé d’exproprier la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Alger, sous le prétexte fallacieux qu’elle faisait partie d’une zone devant faire l’objet d’un nouveau plan d’aménagement d’Alger. Cet écrit daté du 14 mars 2022 en est la preuve.