Le directeur de publication de TelQuel et fin romancier Réda Dali est décédé hier, dans une clinique à Rabat à l’âge de 45 ans, après un long et courageux combat avec la maladie.
En présentant nos condoléances, ce mercredi matin au président de TelQuel Media suite au décès de notre confrère et ami Réda Dalil, Khalid Elhariry nous a dit son immense affliction pour la perte de ce grand et brave homme qui, peu de temps avant sa mort, lassé d’être resté longtemps alité, voulait reprendre l’écriture. Signe de sa grande passion pour une profession à laquelle il avait tout donné.
Cette passion n’avait d’égal que son amour pour les mots qu’il savait si bien faire parler pour raconter la vie. Un peu la sienne dont il avait glissé quelques fragments dans son premier livre, Le job (2014), mais surtout celle des autres, en particulier des défavorisés, des lésés, de celles et ceux dont on parle peu. De tous ces Marocains de «Ce Maroc que l’on refuse de voir» et que Dalil a fait voir à travers son livre éponyme paru en 2018. Un ouvrage-testament qui éternise son regard, si humain, et sa rage qu’il savait crier, en silence, en écrivant tout en ayant la force de garder son sourire apaisant, en toute circonstance.
Repose en paix Grand Monsieur.
Nous adressons nos condoléances les plus attristées à la famille du défunt, à ses compagnons de route à TelQuel et à ses nombreux admirateurs.
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