Exposition. La calligraphie arabe entre le mystique et l’artistique
Rabat rend hommage à la calligraphie arabe.

L’exposition “Calligraphie arabe entre le mystique et l’artistique” a été inaugurée jeudi soir à la galerie de la Fondation Mohammed VI pour la Promotion des œuvres sociales pour l’éducation-formation à Rabat.

Offrant une expérience immersive dans les différentes formes et styles de la calligraphie, cette exposition collective révèle au visiteur le secret de cet art ancestral dont les racines sont ancrées dans notre riche histoire et qui s’impose aussi bien dans le monde arabe qu’à l’international, grâce à des artistes confirmés comme Khalid Bayi, Mohammed Cherkaoui, Mostafa Ajmaa et Rachid Ighli.

L'exposition La calligraphie arabe entre le mystique et l’artistique a été inauguré jeudi 21 mars à Rabat.

Les compositions magistrales des calligraphes dominées par l’envoûtement du rythme de la lettre, véhiculent une esthétique, un sens du sacré qui interpelle l’universel.

Pour sa part, l’artiste-peintre et calligraphe sculpteur Khalid Bayi a toujours cherché à donner à la lettre arabe un nouvel aspect. Pour lui, «chaque lettre arabe se caractérise par sa sensation unique et son aspect esthétique».

Le public pourra découvrir les oeuvres de Khalid Bayi, Mohammed Cherkaoui, Mostafa Ajmaa et Rachid Ighli.

L’importance de ce patrimoine réside avant tout dans sa valeur historique, scientifique, artistique et esthétique. «La civilisation arabo-musulmane a fait de la calligraphie arabe un «art du trait», disait Ali Benmakhlouf dans «C’est de l’art». Le trait surmonte le sens où je veux l’incarcérer pour régner dans l’autonomie de sa forme: variations entre la verticale, l’horizontale, les points diacritiques et les boucles».