À l'occasion de son 25e anniversaire, Orange Maroc dévoile sa nouvelle devise : Orange Kayna. Noël Chateau, directeur central grand public de l'opérateur, explique : "Cette nouvelle plateforme de marque va au-delà d'une simple signature, elle témoigne de notre engagement envers nos clients et de notre présence active, incarnée par nos collaborateurs." Il ajoute : "Nous souhaitons véritablement démontrer aux Marocains, vivant dans une société qui valorise l'entraide, que nous sommes là pour les soutenir et répondre de manière proactive à leurs besoins, à travers nos employés, dans un seul but : servir nos clients." Pour l'avenir, l'opérateur vise clairement à devenir la marque préférée des Marocains.

Noël Château précise que cela se traduira par de bonnes performances économiques et met l’accent sur l'importance cruciale des années 2025 et 2030. De son côté, Brahim Sbai, vice-président B2B et Wholesale d'Orange Maroc, estime que le Maroc est prêt dans une certaine mesure pour la Coupe du Monde 2030 en termes de connectivité, mais insiste sur la nécessité d'aller plus loin. Il souligne que le pays devra continuer à travailler sur l'amélioration de la connectivité et de la sécurité. Par ailleurs, il mentionne que les câbles sous-marins offrent une capacité importante pour assurer le transit des données, notamment lors d'événements tels que la Coupe du Monde. Orange Maroc prévoit de mettre en place l'infrastructure nécessaire, qui devrait être opérationnelle début 2025.

En matière de cybersécurité, B.Sbai révèle qu’Orange Maroc a conclu un partenariat avec l'un des acteurs internationaux majeurs, dont les détails seront dévoilés lors du Gitex 2024. Il fait savoir que cet hyperscaler sera établi au Maroc, ce qui implique que toutes les bases de données, serveurs et données seront localisés sur place. Selon lui, cela éliminera toute préoccupation concernant la souveraineté des données, car celles-ci seront désormais hébergées au niveau local.

Par ailleurs, B. Sbai insiste sur l'importance capitale de l'intelligence artificielle pour le futur du Maroc. Il reste fermement convaincu de la nécessité de libérer cette intelligence afin que le pays reste au diapason des avancées technologiques mondiales. « La première étape pour y parvenir consiste à mettre en place une infrastructure adaptée et à permettre aux individus de développer localement l'intelligence artificielle. Cette possibilité sera concrétisée à partir du 24 septembre, dans quelques mois, et nous annoncerons ces avancées lors de la Gitex », assure-t-il. Une chose est certaine pour lui : il est essentiel de se projeter au-delà de 2030 et de saisir cette opportunité de l'intelligence artificielle pour ne pas être en retard. « Nous avons manqué la révolution précédente, mais celle-ci nous concerne, elle concerne l'Afrique, elle concerne le Maroc. Il est impératif que nous nous l"appropriions et que nous apprenions à la maîtriser », conclut-il.