Coupe de la CAF. Blocage inexpliqué de la Renaissance de Berkane à l’aéroport d’Alger
Le blocage a duré de longues heures

Sans aucune explication officielle, les autorités aéroportuaires algériennes ont bloqué, pendant de longues heures, le président, les joueurs et le staff technique de la Renaissance de Berkane dans l’enceinte de l’aéroport d'Alger.

Même si la Renaissance de Berkane a réussi à contourner les restrictions d'accès imposées par l'Algérie aux vols marocains en voyageant, ce vendredi 19 avril, à bord d’un avion espagnol dont le vol a été facilement autorisé par les autorités portuaires algériennes, le régime algérien a trouvé le moyen de retarder, le plus possible, l’entrée de la délégation de cette équipe marocaine en Algérie. Ses agents portuaires sont allés jusqu’à fouiller les valises des joueurs sans en expliquer les raisons ni au président du club marocain, présent sur place et lui aussi bloqué, ni à aucun membre de la délégation qu’il accompagne.   

Certains membres de cette délégation ont déduit que la cause de cet excès de zèle est la carte officielle du Maroc, englobant le Sahara marocain, imprimée sur les maillots de la Renaissance de Berkane. Or, cette carte fait partie non seulement de l’identité nationale de l’équipe berkanie, comme de chaque équipe marocaine, mais de son identité visuelle, connue de la CAF et de toutes les instances sportives continentales et internationales.

«Ce prétexte vise juste,  à l’évidence, de perturber l’équipe marocaine», confie une source proche du club, la CAF a été saisie de cette nouvelle entorse à ses règles et aux valeurs sportives.  

Pour rappel, la renaissance de Berkane est en déplacement officiel à Alger pour affronter l’USMA locale, dimanche 21 avril à 20 heures, en match aller de la demi-finale de la Coupe de la Confédération Africaine.

Ce nouvel «hors jeu» du régime algérien s’ajoute à de nombreux autres, confirmant son inimitié maladive contre le Maroc. La fermeture de sa route aérienne à l’encontre des vols marocains en est l’une des expressions. Cette mesure, unilatérale, pose problème à chaque fois qu’un club provenant du Maroc veut affronter une équipe algérienne en Algérie. «La CAF doit assumer ses responsabilités», insiste notre source.