En plus du concert d’ouverture, qui sera une création inédite, cinq concerts de fusion mettront en avant des talents venus d’Afrique du Sud, d’Espagne, des États-Unis, de France, du Mali et du Sénégal. Ces artistes se confronteront aux Maâlems Gnaoua dans des performances qui promettent d’être mémorables.

Après une performance explosive lors du concert d’ouverture de la 24e édition du Festival, Mohamed Kouyou s’apprête à récidiver à l’occasion de ce nouveau concert, fruit d’une résidence où la rigueur et l’audace vont de pair. Et pour cause, prenez deux percussionnistes de génie : le marocain Rhani Krija, qui tutoie des stars tels que Sting, Herbie Hancock ou Al Di Meola, et le français Jon Grandcamp qui puise son inspiration dans la musique africaine, la soul et le funk, mettez-les face au jeu ascétique du trompettiste HBS Trumpet, des mélodies lancinantes du saxo de Kike Perdomo et enfin du surdoué de la guitare électrique, le malien Guimba Kouyaté.

Un autre moment fort du festival, la rencontre entre Maâlem Abdelmalek El Kadiri et le bassiste sénégalais Alune Wade. Grand habitué des collaborations prestigieuses, l’artiste virtuose promet un concert riche en émotions.

Une fusion qui s’annonce également explosive, celle de Ablaye Cissoko, l’un des meilleurs joueurs de Kora au monde, et de Mehdi Qamoum. Ensemble, ils créeront une conversation musicale entre les traditions mandingues et le patrimoine musical marocain, propulsé vers la modernité grâce au guembri électrique de Mehdi Qamoum. Réputé pour ses fusions innovantes entre musique Gnaoua et rythmes occidentaux, Maâlem Tariq Aït Hmitti se produira, quant à lui, avec le groupe sud-africain BCUC.

Enfin, la fusion entre Maâlem Hamid El Kasri et le groupe Bokanté sonne comme une évidence. Leurs performances vocales exceptionnelles et leur instrumentation atypique exploreront la richesse des sonorités créoles et la profondeur spirituelle de la musique Gnaoua.