L'ANME proteste contre des "détournements de fonds" profitant à de pseudo-influenceurs
Communiqué ANME

L’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) lance une nouvelle alerte concernant, cette fois-ci, des «détournements» de gros budgets publics et privés en faveur de prétendus influenceurs non patentés au détriment des médias légalement reconnus.

L’ANME hausse le ton à chaque fois que cette organisation nationale fédératrice des médias et des éditeurs relève des pratiques illégales. C’est ce qu’elle vient de faire en publiant un communiqué dénonçant les dérapages d’entités spécialisées dans la Communication institutionnelle et les relations avec la presse. Ces dernières sont pointées du doigt pour leur propension, devenue systématique, à « détourner » la plus grosse part des budgets alloués par des entreprises publiques et privées à la publicité et à la communication vers de prétendus influenceurs des deux sexes. Or, ces derniers, précise l’ANME, sont connus pour l’insignifiance de leur contenu, leur manque d’intégrité que traduit notamment leur achat massif de clics et leur délinquance fiscale.

Dans son communiqué, l’Association rappelle à l’ordre les entités de RP/Communication ayant constitué un clan avec ces prétendus influenceurs. Elles les accuse de voler des revenus qui reviennent logiquement de droit aux entreprises médiatiques structurées qui créent de nombreux emplois et paient à bonne échéance leurs taxes à l’État.

L’ANME déclare qu’elle ne laissera pas de telles pratiques pousser à l’échec le processus de mise à niveau des entreprises médiatiques mis en marche avec les autorités publiques. L’organisation réclame l’ouverture d’une enquête sur les détournements signalés et le boycott des entités incriminées.

 

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