Selon le Bureau national des statistiques (Knbs), le stock annoncé affiche une hausse de 11,5 % par rapport aux achats de 177.600 tonnes effectués par la MCAK un an plus tôt.

La facture des achats pour cette catégorie de vêtement a augmenté de 32 % d’une année sur l’autre pour atteindre 182 millions de dollars.

Cette croissance des importations est liée au dynamisme du marché kényan des vêtements d'occasion.

Selon les autorités, les prix relativement plus bas de ces produits ont continué à stimuler la demande au détriment des vêtements fabriqués localement, grâce aux marges plus élevées dont bénéficient les commerçants, principalement sur les marchés informels.

Les importations de vêtements de seconde main constituent une source de revenus pour le Kenya car une taxe d’importation de 35 % ou 0,40 de dollars est appliquée par kilogramme.

Ce secteur emploie environ 2 millions de personnes.