Iran-Polisario. Les fourberies du mollah
Ceux qui ont cru en l'Iran ne sont déjà plus là pour témoigner de sa fourberie

L’Iran défend la cause du Polisario aux Nations Unies. Sa représentante permanente à New York a tout dit. Le Maroc n’est pas du tout étonné. Il savait depuis longtemps que le régime des mollahs soutenait, et continue à le faire, les mercenaires de Tindouf.

L’Iran qui soutient le Polisario ? Voilà un duo qui semble sorti tout droit d’un mauvais scénario de série B. D’un côté, l’Iran, maître de la manipulation au Moyen-Orient, et de l’autre, le Polisario, cette entité qui fait court toujours derrière une reconnaissance internationale... et qui n’y arrive.On se demande ce qu’ils peuvent bien avoir en commun, à part peut-être un goût partagé pour les voies sans issue.

Téhéran, sans doute fatigué de ses conflits régionaux, a décidé de "diversifier” ses troupeaux. Pourquoi pas le Sahara, après tout ? Peut-être qu’entre deux livraisons de drones et un petit discours anti-occidental, l’Iran se dit qu’aider une poignée de rebelles isolés pourrait lui donner de l’épaisseur face aux Occidentaux qui l’étranglent avec leurs sanctions.Mais soyons réalistes : à part alimenter quelques titres dans les médias, ce soutien iranien ne va certainement pas transformer le Polisario en une force internationale incontournable. Une perspective à oublier.

Le plus drôle dans tout ça ? L’Iran semble croire que son appui pourrait changer quelque chose. Mais au fond, c’est juste une autre tentative de s’inviter dans un conflit qui, lui, ne demande rien.

Le Maroc, de son côté, avance tranquillement, renforçant ses alliances sérieuses, pendant que l’Iran et le Polisario continuent de s’agiter dans le vent.

Est-il nécessaire de rappeler cette réalité aux islamistes pour qui l’Iran est le père de la résistance? Ou peut-être pas la peine, ils savent tout, mais fonts semblant de ne rien savoir. En tout cas, ils ont vu quel est le sort de ceux qui suivent les Iraniens les yeux fermés.