Que la fête continue !

Passé le ramadan, c’était la fête dans de nombreuses villes. chacune a organisé son propre festival avec la mise en vedette du patrimoine local. et partout où les spectacles ont été donnés, ils ont cartonné.

Essaouira a clos la série de festivals organisés le long du mois d’août à travers tout le pays par la deuxième édition de « L'Ame de Mogador ». Les 29, 30 et 31 août, la ville des alizés a vibré aux rythmes de chansons doucereuses de Abderrahim Souiri, Imane El Ouadi et Omaima Khalil. Le patrimoine artistique souiri a été célébré à travers les « Lumières rayonnantes des portes d'Essaouira». Une oeuvre qui a été interprétée en présence des confréries musicales locales. Tous les spectacles donnés ont été massivement suivis par un public enthousiaste et joyeux. Presqu’en même temps, le public casablancais a exprimé le même enthousiasme et la même joie en suivant, les 30 août et le 1er septembre, la 3e édition du festival Noujoum Gnaoua. 15 groupes venus de différentes villes se sont surpassés pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Moment fort de l’évènement, le lancement du festival par un spectacle de rue parti de l'ancienne Médina vers la place Rachidi à la grande joie des spectateurs. Là encore, le succès était au rendez-vous.

Quelques jours auparavant, pas moins de 2 millions et demi de spectateurs au total ont suivi le festival de Casablanca. Evènement grandiose qui est revenu cette année, du 23 au 25 août, après deux années d’absence. Les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir un plateau de choix aux Casablancais. Pas moins de vingtcinq artistes se sont relayés à l’occasion sur les trois scènes aménagées à Ben M’sick, Sidi Bernoussi et El Hank. Parmi eux : Elissa, Najwa Karam, Farès Karam, Melhem Zein, Roula Saâd, Merouan Khouri, Najat Atabou, Saâd Lemjerad, Asmaâ Lamnawar, Saïd Mouskir, Stati Abdelaziz ou encore le rappeur Don Bigg. La même ambiance festive a empli la ville de Nador qui a organisé, du 20 au 22 août dernier, la 4e édition de son festival méditerranéen. Là aussi, quelque 55.000 personnes, des habitants de Nador et d’Al Hoceima en majorité, ont fait la fête, confirmant le Marocain est joyeux par nature. On est bien loin du portrait faussé que certains tentent de lui esquisser, le présentant plutôt comme une personne encline à un conservatisme tristounet.

Pour rappel, 200 festivals ont été organisés au niveau national l’année dernière, selon le département de la Culture, et ce chiffre est appelé à augmenter cette année puisque petites et grandes villes ont eu, pour la plupart, chacune son festival. De Tan-Tan à Agadir, de Tanger à Oujda, de Casablanca à Béni Mellal et presque partout, c’était la fête. Et ce n’est pas fini. A Casablanca, L’Boulevard revient avec une programmation encore plus riche pour le bonheur des jeunes et des amateurs de la musique alternative. Rabat vibrera aussi aux rythmes du festival Jazz du Chellah, Tanger sur ceux de Tanjazz et du Flamenco… Que la fête continue donc ! таунхаусы в спб готовые