Naufrage à Mossoul: Le bilan s'élève à 100 morts

 

Le 22 mars 2019 est jour de deuil pour l’Irak suite  au naufrage d'un bac sur le fleuve Tigre à Mossoul qui  a atteint cent morts, en majorité des femmes et des enfants qui effectuaient une sortie printanière. Ce désastre intervient alors que de nombreuses familles avaient fait le voyage vers la grande ville du nord irakien pour la fête de Norouz, la fête du nouvel an perse, célébrée notamment par les Kurdes.

Déjà ravagée par la guerre contre les jihadistes, la ville de Mossoul (nord) s'est réveillée en deuil, au lendemain de la catastrophe qui a frappé des familles célébrant le Nouvel An kurde et la Fête des Mères. Il s'agit de l'accident le plus meurtrier dans ce pays depuis des années et habitants ainsi que responsables politiques ont réclamé que la lumière soit faite le plus rapidement possible sur les causes du drame.

Le bateau transportait des familles de l’autre côté du fleuve, vers un complexe de parcs avec des aires de pique-nique.  La surcharge du bateau pourrait être à l’origine du naufrage. "Il y avait trop de passagers à bord, plus d'une centaine", explique un responsable des services de sécurité. Les autorités avaient également alerté sur le danger lié au niveau d’eau du fleuve, anormalement élevé en raison de fortes pluies.

Le Premier ministre Adel Abdel Mahdi et le président Barham Saleh se sont rendus en urgence dans cette ville du nord alors que les recherches se poursuivent sur des dizaines de kilomètres en aval pour sortir de nouveaux corps, emportés par le fort courant du fleuve.

Le Premier ministre Adel Abdel Mahdi et le président Barham Saleh se sont rendus en urgence dans cette ville du nord alors que les recherches se poursuivent sur des dizaines de kilomètres en aval pour sortir de nouveaux corps, emportés par le fort courant du fleuve. Ainsi, la justice irakienne a annoncé en soirée avoir ordonné l'arrestation de neuf responsables de la gestion du bac et délivré des mandats d'arrêt contre les propriétaires du bateau et du complexe touristique.

Si les guerres à répétition et les attaques jihadistes ont fait des centaines de milliers de victimes en Irak, les accidents de ce type sont rares.