Le trou qui s’est refermé dans la couche d'ozone est-il lié à la diminution de la pollution dans l’air ?

Environ un mois après sa découverte, le plus grand trou dans la couche d'ozone, jamais observé au-dessus du pôle Nord s'est brusquement refermé. D’une superficie de 600 000 kilomètres carré, le trou avait la taille du Groenland et s'étendait sur la surface de la calotte glaciaire polaire, avant de se refermer le 23 avril 2020.

Ce phénomène anormal dû à des conditions atmosphériques inhabituelles aurait-il un lien avec la diminution des gaz à effets de serre engendrés par l’arrêt des activités polluantes des pays industrialisés ?

Non, rétorquent les scientifiques. L’humanité n’aurait rien à voir dans cet événement, que ce soit la formation du trou ou sa fermeture. Le trou se serait probablement refermé à cause de cycles locaux. L’équipe de suveillance de Corpernicus (CAMS) a tenu à préciser que «  Covid-19 et les confinements qui y sont liés n’ont probablement rien à voir avec cela ». Bien qu’à l’ère de l’anthropocène de nombreux événements climatiques soient causés par l’être humain, cela ne concerne pas non plus tous les phénomènes terrestres.