Abderrahim Atmoun : La diplomatie par l’action

Fervent défenseur de l’amitié Maroc-UE, Abderrahim Atmoun continue à œuvrer pour la consolider depuis la Pologne où son action est bien appréciée.

 

[video width="848" height="480" mp4="https://lobservateur.info/wp-content/uploads/2020/05/Video-al-jazeera.mp4"][/video]

 

Dans cette vidéo montrant un extrait de l’interview accordée à El Jazeera par le président de la délégation parlementaire pour les relations avec les pays du Maghreb, Andréa Cozzolino ne tarit pas d’éloges à l’égard du Maroc et de son ambassadeur en Pologne, Abderrahim Atmoun.

De son côté, l'ambassadeur d'Italie en Pologne, Aldo Amati, a abondé dernièrement, lui aussi, dans le même sens. En appréciant l’action royale solidaire, les deux responsables italiens sont reconnaissants au Maroc et à son diplomate pour l’appui apporté à leur pays au moment où la COVID-19 y faisait des ravages.

 

 

https://www.facebook.com/atmounabderrahim/photos/a.10153095507476120/10156892918361120/?type=3&theater

Au nom de l’Amitié…

Avant d’être nommé par le Roi Mohammed VI, en juin dernier, ambassadeur du royaume à Varsovie, Abderrahim Atmoun co-présidait la Commission Parlementaire Mixte Maroc-Union européenne. A ce titre, il avait milité pour l’amitié Maroc-UE durant plus d’une dizaine d’années. Il vivait entre Paris et Bruxelles, rien que pour donner du sens à la diplomatie parlementaire.

Nous l’avons rencontré, en septembre 2013, à l’occasion de la 5e réunion annuelle de la Commission parlementaire mixte (CPM) Maroc-UE qu’il co-présidait avec l’homme politique italien, Pier Antonio Panzeri. Différents sujets étaient alors à l’ordre du jour dont notamment le partenariat pour la mobilité, l’accord de pêche et l’accord de libre-échange complet et approfondi. Lors de notre visite au siège du parlement européen, il était question du rapport Tannock, du nom de son rapporteur l’eurodéputé britannique Charles Tannock, sur les droits de l’Homme dans le Sahel. Surprise : ce rapporteur, qui n’avait jamais visité le Maroc même si on l’y avait officiellement invité, ne s’était pas limité à cette région, mais y a inclus le Sahara marocain en termes très critiques.

Nous avons vu, de nos propres yeux, comment Abderrahim Atmoun allait d’un couloir à l’autre pour parler aux députés européens. Nous l’avons vu aussi présenter des responsables marocains, notamment à Driss Lyazami, qui représentait le CNDH, à de hauts responsables européens. Entre deux interventions et deux chuchotement aux oreilles de parlementaires européens et marocains, il nous avait lancé : « Il faut anticiper, toujours anticiper, pour ne pas se faire surprendre ».

La bonne connaissance des rouages du parlement européen lui a permis de contrer les attaques infondées de certains députés européens qui se montraient particulièrement virulents contre le Maroc. C’est ainsi que le rapport Tannock s’était finalement transformé en coup d’épée dans l’eau.

Grâce à son excellent travail, Atmoun était appréciée de la majorité comme de l’opposition au Maroc, comme au sein du parlement européen.

Preuve de son engagement, il nous avait confié que pour bien cerner les dossiers complexes qui lient le Maroc et l’UE, il lui avait fallu passer deux mois, à ses propres frais, tout près du Parlement européen. « Les ennemis du Maroc sont présents en force à Bruxelles, ce serait une erreur de ne pas être sur place pour suivre de près ce qu’il se passe. Surtout que les décisions se préparent longtemps à l’avance », nous disait-il. C’est ainsi qu’il a pu faire gagner au Maroc de nombreux amis.

Aujourd’hui encore, c’est au nom de l’amitié du Maroc avec ses partenaires européens que l’ambassadeur Abderrahim Atmoun continue à agir, avec sa discrétion et son efficacité habituelles, en étant toujours aussi bien apprécié.

 

Bio express en quelques dates