UNESCO pour le Maghreb. Comment adopter une science ouverte pour changer la donne

 

 

Dans le contexte du COVID-19, l’UNESCO pour le Maghreb œuvre pour booster la coopération scientifique entre les institutions maghrébines d’enseignement supérieur.

 

L’UNESCO apporte un appui technique aux pays membres pour les aider à renforcer leurs modes d’enseignement et leurs écosystèmes scientifiques, à combler l’écart entre le savoir scientifique et les politiques et à disposer de la prévoyance nécessaire pour tirer parti des progrès de la science et des nouvelles technologies sans pour autant perdre les valeurs humaines.

«l’UNESCO est mobilisée plus que jamais pour le développement de la coopération multilatérale pour une science ouverte au service bien compris de l’humanité et de la nature. A ce titre, l’UNESCO appelle à l’établissement d’un pacte mondial pour les sciences ouvertes, en tant que bien commun de l’Humanité, et pour une intensification de la collaboration scientifique internationale.  Les nouvelles technologies ouvrent des horizons prometteurs non seulement pour la promotion d’emplois de nouvelle génération mais également pour l’accélération de la coopération internationale dans les domaines de la science ouverte, la recherche scientifique en particulier, pour fonder une nouvelle économie axée sur le savoir et la créativité. », affirme Golda El Khoury, Directrice et Représentante du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb.

Un accord scientifique tripartite pour adopter de nouvelles technologies

 

Dans les pays du Maghreb, des efforts louables sont déployés pour profiter de l’essor des nouvelles technologies.  En appui à ces efforts, un accord-cadre de partenariat tripartite a été signé en mai 2020 entre Golda El-Khoury, Directrice du Bureau de l’UNESCO à Rabat, Représentante auprès du Maroc, de l’Algérie, de la Libye, de la Mauritanie et de la Tunisie, Ahmedou HAOUBA, Président Professeur de l’Université de Nouakchott Al Aasriya (UNA), et Noureddine Maana, Directeur de l’École Hassania des Travaux Publics de Casablanca (EHTP).

 

L’objectif de cet accord cadre est de mettre en synergie les moyens et efforts des parties signataires pour monter et mettre en œuvre des projets liés à la recherche scientifique, aux nouvelles technologies et innovation au renforcement des capacités du personnel enseignant, administratif et des étudiants dans ces domaines, à la certification et la formation continue et la mobilité des étudiants, des professeurs et des personnels administratifs.

 

« L’Université de Nouakchott Al Aasriya (UNA) apprécie cet acte de solidarité et de partage, dans ce contexte du COVID-19, que constitue la signature du présent accord entre l’UNESCO pour le Maghreb, l’UNA et l’École Hassania des Travaux Publics de Casablanca (EHTP). L’UNA souscrit à l’établissement d’un pacte pour les sciences ouvertes et d’un partenariat entre institutions d’enseignement supérieur des pays du Maghreb. L’UNA a entrepris la démarche qualité pour une bonne gouvernance et s'est engagée dans un partenariat pour innover et faire sérieusement face aux grands défis de gouvernance, de qualité des formations et de la recherche scientifique, de professionnalisation et d’employabilité des diplômés », souligne le Pr Ahmedou HAOUBA, Président de l’Université de Nouakchott Al Aasriya.

 

« Aujourd’hui, la science ouverte attire de plus en plus l'attention de la communauté non scientifique. Les innovateurs, les ingénieurs les développeurs de technologies, tant du secteur public que du secteur privé adoptent les concepts de science ouverte et d’innovation ouverte. Les décideurs politiques et les citoyens adoptent de plus en plus ce concept de science ouverte comme un outil pour rendre la science plus accessible, le processus scientifique plus inclusif et les résultats de la recherche scientifique plus disponibles », déclare de son côté Noureddine Maana, Directeur de l’École Hassania des Travaux Publics de Casablanca.