la vidéo reprise dans ce tweet montre des agents de la sûreté ferroviaire de la compagnie des chemins de fer française, SNCF, plaquer à terre violemment une jeune femme qui serait enceinte. Cet acte enflamme les réseaux sociaux. 

L'incident est survenu mardi 16 juin au soir. On ne sait pour quelle raison, une femme est violemment interpellée par des agents, dans le hall de la gare d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

On entend la jeune femme dire "Tu me touches pas", avant que les policiers ne l'attaquent et la mettent brutalement à terre pour lui passer les menottes.  Certains témoins de la scène affirment par ailleurs que la jeune femme serait enceinte.

D'autres agents de la SNCF s'en prennent à une personne tentant de raisonner les agents zélateurs. Il serait son compagnon. Lui aussi a été plaqué contre le mur, puis menotté et tenu à l’écart. Sur les PV, les agents justifient leur intervention par le "comportement agressif" des personnes immobilisées.

La SNCF s'explique

Selon un communiqué la SNCF publié, ce mercredi 17 juin,  "la personne mise en cause venait d'être verbalisée à trois reprises, notamment car elle ne portait pas de masque, qu’elle avait craché et qu’elle voulait prendre le train sans billet. Les agents l'ont ensuite invitée à quitter la gare. Devant son refus, et un comportement agressif, cette injonction est devenue contraignante."

Avant l'interpellation, ajoute le transporteur, les agents auraient été victimes de plusieurs "morsures et griffures" de la part de la jeune femme. "Ils ont porté plainte et ont été entendus par les autorités judiciaires. Deux d'entre eux sont en incapacité temporaire de travail (ITT) de cinq jours et un de sept jours", selon le communiqué.

Autres précisions apportée : les agents de la sûreté ferroviaire ont par ailleurs demandé au SAMU de prendre en charge la jeune femme après l'interpellation, cette dernière s'étant déclarée enceinte. "La personne qui l’accompagnait a été remise aux forces de l’ordre pour outrages et violences", souligne également la SNCF. Une enquête interne a été ouverte.

Indignation générale sur la toile

Les commentaires s'enchaînent sur les réseaux sociaux. Personne ne comprend l'attitude exagérément agressive des agents.