US Round Up du mercredi 5 août - Virgin Atlantic, Couple & Covid19, Neil Young, Beyrouth, Taiwan

 

Etant au premier plan des crises sanitaires qui provoquent la chute du trafic voire son interruption dans les zones les plus touchées, le transport aérien affronte l'une des plus graves crises de son histoire, si ce n'est la plus grave. Ainsi le deuxième transporteur de Richard Branson après Virgin Australia vient de déposer une mise en faillite pour ses activités aux Etats-Unis alors qu’il tente toujours de mettre en place un vaste plan de restructuration …

Virgin Atlantic en faillite aux Etats-Unis

La compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic a déposé mardi une demande de protection contre les faillites au titre du chapitre 15 devant un tribunal de New-York, signale The Washington Post. Une mesure indispensable à la mise en œuvre d’un vaste plan de restructuration aussi bien au Royaume-Uni qu’aux États-Unis, selon la compagnie. Laquelle venait juste de relancer le transport des passagers le mois dernier après des mois de transport de fret uniquement. A l’instar d'autres compagnies aériennes, Virgin Atlantic - qui dessert principalement des liaisons long-courriers dont une large part aux États-Unis - a été durement touchée par la pandémie de coronavirus. Pour assurer l’avenir de ses activités, le fondateur britannique de la compagnie, Richard Branson, avait proposé une île privée aux Caraïbes comme garantie d’un prêt. Mais il n’a pas réussi à convaincre le gouvernement britannique de soutenir ses plans. Un nouveau plan de refinancement a été ensuite annoncé le mois dernier d’une valeur de $1,6 milliard au cours des 18 prochains mois  pour gérer ses liquidités à la lumière des conditions financières et opérationnelles sans précédent. Alors que 3,500 postes ont déjà été supprimés, la compagnie aérienne espère redevenir rentable d'ici deux ans, selon le Financial Times. Par ailleurs, Virgin Australia a également déposé une demande de protection contre les faillites ce printemps, relève le WP.

Le couple à l’épreuve du Covid-19

Même en des temps favorables, le mariage et les relations ne sont pas une mince affaire. Et puis vint la pandémie avec ses marmites à pression - dans un espace où l’amour n’est plus aussi viral que le virus - mettant à rude épreuve même les relations les plus solides, en brisant d'autres, selon les experts du couple. Cloîtrées entre quatre murs H24, les couples tentent tant bien que mal de gérer les tâches ménagères, les courses, le télétravail, la garde et la scolarité des enfants, les parents âgés à risque. Le tout sur fond d’anxiété et de stress incitant beaucoup de couples à bout de nerfs de déterrer les haches. Et c’est la zizanie  qui prend le dessus, qui peut parfois dégénérer en violence. Selon la National Domestic Violence Hotline, le nombre d’appels a augmenté de 9% pour atteindre plus de 62,000 entre la mi-mars et la mi-mai, par rapport à la même période l’an dernier, relate The Wall Street Journal. «Là où il y avait déjà une fissure, la rupture n’était pas loin», avertit Kathryn Smerling, thérapeute familiale, soulignant que la demande de rendez-vous pour consultations avait explosé au cours des quatre derniers mois. Quant à Susan Myres, présidente de l'American Academy of Matrimonial Lawyers, elle dit s'attendre à une hausse des demandes de divorce de 10% à 25% au deuxième semestre, note le Journal.

Explosions de Beyrouth - Trump avance la théorie de l'attentat à la bombe

Alors que la cause des explosions qui ont ravagé une partie de la capitale Libanaise continue de faire débat, le président Trump a suggéré mardi qu'un attentat à la bombe serait à l'origine de l'explosion catastrophique qui a secoué Beyrouth, contredisant apparemment les déclarations des autorités libanaises selon lesquelles elle a été causée par des explosifs confisqués, informe Politico. En effet, selon Abbas Ibrahim, chef de la sécurité générale libanaise, les détonations ont été déclenchées par des matières explosives, saisies sur un navire il y a des années. Une théorie confirmée par le ministre libanais de l'Intérieur. Trump, lui, a donné une explication plus menaçante. Citant des briefings de l'armée américaine, le président a affirmé qu’il s’agissait d’un attentat à la bombe. «J'ai rencontré nos généraux et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Ils ont l’air de penser, au vu de l’explosion, que c’était un attentat, une espèce de bombe» a-t-il répondu à un journaliste lors d'un briefing sur le coronavirus à la Maison Blanche. Alors que le ministère de la Défense a renvoyé la question à la Maison Blanche pour commentaires, le Conseil national de sécurité n'a pas donné plus d'informations à ce sujet, souligne la publication, ajoutant que le président a ensuite exprimé la sympathie des Etats-Unis à l’égard du Liban, assurant que son pays se tenait prêt à offrir son aide au pays meurtri.

Un haut responsable du gouvernement US attendu à Taiwan

Donald Trump et Neil Young

Neil Young a intenté une action en justice contre la campagne Trump 2020 pour violation de ses droits d'auteur. Et ce, suite à l’utilisation non-autorisée de ses chansons à maintes reprises lors des meetings du président, a souligné Fox-News sur son site. Young, 74 ans, demande jusqu'à $150,000 de dommages et intérêts pour chaque infraction. Les deux chansons qui ont été spécifiquement citées dans le procès sont : «Rockin 'in the Free World» et «Devil’s Sidewalk». L’utilisation de «Rockin'» par la campagne électorale a été citée par Young dans une déclaration précédente comme motif de son action en justice. La plainte, qui a été déposée mardi, a affirmé que les chansons ont été utilisées régulièrement lors des meetings  y compris le rassemblement très médiatisé de juin à Tulsa, Oklahoma. "La campagne a sciemment ignoré la demande du plaignant et a délibérément procédé à diffuser les chansons sans son autorisation", selon le texte de la plainte. Laquelle a été déposée devant le tribunal fédéral de Manhattan par l'avocat New-yorkais Ivan Saperstein et Robert S. Besser de Santa Monica, en Californie, précise Fox News.