Le Maroc signe avec les Russes une pré-commande d'un vaccin suédo-britannique
la cu00e9ru00e9monie de signature a u00e9tu00e9 marquu00e9e par la participation, aux cu00f4tu00e9 de Khalid Au00eft Taleb, de Laftit, Nasser Bourita, Benchau00e2boun et Noureddine Boutayeb.

 

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb vient de signer avec les Russes de R-Pharm pour doter le Maroc du vaccin anti Covid-19 suédo-britannique d’AstraZeneca.

 

Quelques jours seulement après la reprise des essais cliniques des essais cliniques du vaccin d’AstraZeneca, le Maroc veut l’acheter. Pour ce faire, le ministre de la Santé vient de signer un mémorandum d’entente avec la société pharmaceutique russe"R-Pharm", sous licence du groupe "AstraZeneca".

«Cette signature qui s’est déroulée en visioconférence entre les deux parties, s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume pour sécuriser l’approvisionnement du pays en quantités de vaccins suffisantes», explique le département de la Santé.

Vu l’importance de ce nouveau contrat, le Directeur Général de "R-Pharm", Vasily Ignatiev, et le Vice–Président d’"AstraZeneca", Alec Van Gelder ont participé à la cérémonie virtuelle. Du côté marocain, preuve de l’importance du mémorandum pour le pays, la cérémonie de signature a été marquée par la participation, aux côté de Khalid Aït Taleb, du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit ; du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger ; Nasser Bourita, du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun et du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb.

La cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente s'est déroulée au siège du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.

Pause et reprise des essais d"Astrazeneca

Pour rappel, il y a quelques jours, AstraZeneca avait suspendu les essais de son vaccin contre le nouveau coronavirus. La décision a été prise immédiatement après l’apparition d’une «maladie potentiellement inexpliquée». Un effet secondaire grave chez un participant au Royaume-Uni avait été soupçonné. Du coup, ses tests, effectués sur des dizaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, avaient été interrompus.

Mais peu de temps après que le groupe pharmaceutique, partenaire de la prestigieuse université d’Oxford, a annoncé qu’un comité indépendant a été mis en place pour évaluer les risques liés au vaccin. Ce comité a conclu, au terme de son enquête, que le vaccin était sans danger. Le feu vert a aussitôt été pour que les essais recommencent au Royaume-Uni. L’université d’Oxford a confirmé, ensuite, la reprise de ces essais. Ses scientifiques ont prévenu que «dans des tests de grande ampleur comme celui-ci, on s’attend à ce que certains participants soient malades».

Les Marocains savent à quoi il pourrait s’attendre.

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