Crise sociale de la RAM. L’exemple d’Easy Jet
Easyjet, nu00e9gociations difficiles, mais tout se passe bien

Easy Jet, la célèbre compagnie low cost a, comme toutes les compagnies aériennes, subi les effets de la crise. Elle aurait pu courber l’échine et licencier des milliers d’employés dont 727 pilotes et parquer ses avions en attendant que la bourrasque passe. Heureusement, elle a décidé de dialoguer avec la British Airline Pilots ’Association (Balpa), l’équivalent de l’AMPL marocaine.

Même si les discussions avaient commencé sur une note, disons, houleuse, les parties sont parvenues à un accord portant sur 60 départs volontaires de pilotes avec travail à temps partiel pour 1.500 autres. 

Le syndicat a salué «l’approche positive» d’easyJet lors des négociations. « Je tiens à rendre hommage à nos collègues de la direction d’easyJet avec lesquels nous avons travaillé tout au long de ce processus. Nous avons eu des discussions difficiles, mais au final, nous sommes parvenus à un arrangement raisonnable et équitable à la lumière de la crise qui touche l’ensemble de l’aviation. Nous avons maintenant obtenu une plate-forme solide pour la compagnie aérienne et les pilotes afin de profiter de la reprise que nous espérons tous voir l’année prochaine. », a déclaré le capitaine Sean Casey, président de BALPA easyJet.

Autre ambiance à la RAM, la direction veut tordre le bars à l’association, poursuites judiciaires accusations de trahison de la nation, demande de dissolution de l’AMPL…C’est vrai que tout le monde ne peut pas avoir le sang froid anglais. Mais surtout, à Easy Jet on reste optimiste pour une reprise imminente. Tandis qu’à la RAM….on donne l’impression qu’on se rapproche du jugement dernier.