US Round Up du lundi 28 septembre Présidentielle/Floride, Amy Coney Barrett, De Blasio, Célébrités

Trump et Biden se disputent le vote Hispanique en Floride. Un état must-win où se sont jouées de précédentes présidentielles, et où pourrait se jouer la prochaine, le poids électoral des votants Cubano-américains étant connu depuis six décennies. Selon une enquête NBC News/Marist, M. Trump dispose d’une avance sur M. Biden chez les électeurs Hispaniques de Floride, obtenant  50%  de soutien contre 46%  pour M. Biden, rapporte The Wall Street Journal

Par Jamila Arif

La Floride et le vote Cubain

Trump séduit les Hispaniques du Sunshine State, un swing state essentiel à l’élection américaine, signale The Wall Street Journal. Lors d'une visite de campagne électorale en Floride au début du mois, Joe Biden a exprimé son inquiétude quant à «la communauté hispanique, qui est durement éprouvée par la pandémie Covid-19, bien plus que la communauté caucasienne». Il n’est guère facile de dire si l’ancien vice-président s’est engagé dans une piètre tentative de jouer la carte raciale ou s’il s’agit d’une ignorance pure et simple, ou peut-être les deux. En tout cas, cela explique pourquoi il n’a pas la cote au sein de la communauté Cubano-Américaine en Floride, relève le Journal. Près de six décennies, après l’échec de l’Invasion de la Baie des Cochons, les démocrates sont toujours peu en phase avec cette puissante cohorte politique. M. Trump a remporté la Floride en 2016 par un peu plus d'un point de pourcentage. Mais ce qui est nouveau, selon une enquête NBC News/Marist c'est que Donald Trump dispose d’une avance sur M. Biden chez les électeurs Hispaniques de Floride, obtenant  50%  de soutien contre 46%  pour M. Biden. Bien que l'approche dure du président américain envers le régime Cubain n'ait pas libéré l'île, elle semble toutefois être plus compatible avec les sensibilités des Cubano-Américains que la politique de l'apaisement raté de M. Obama. Apparemment, cela pourra être pris en considération lorsqu'ils se rendent aux urnes, conclut le WSJ.

Amy Coney Barrett: Une nouvelle icône féministe

Debra Messing

Alors que tous les regards ont été rivés sur la Cour suprême après le décès de Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre à 87 ans, la nomination de la juge Amy Coney Barrett  par Trump a suscité  des réactions passionnées. Pendant que certaines célébrités américaines ont dénoncé le timing de la nomination à la plus haute juridiction américaine au beau milieu d’une élection présidentielle très disputée, d’autres se déchainent sur les médias sociaux pour dénoncer les positions anti-avortement de Barrett ainsi que celles relatives à la loi sur les soins abordables (The Affordable Care Act), lit-on sur le site de Fox News. "On ne peut être pro-vie et pro Amy Coney Barrett. #BlockBarrett", a tweeté l'actrice Peri Gilpin juste après l'annonce de Trump. Quant à Debra Messing, elle a écrit «CECI EST UN COUP DE FORCE DE DERNIÈR RECOURS,  qui met en péril : Le système sanitaire, l’autonomie corporelle des femmes, le droit de vote, la crise climatique…#Trump a dit qu'il ferait tout pour que sa nomination soit confirmée le plutôt possible pour qu'elle puisse valider le vote en sa faveur même si les résultats électoraux sont contestés ", martèle Gilpin.  "120 millions de personnes risquent d’être exclues de l'assurance maladie pendant la pandémie", déplore Alyssa Milano. Je dis juste. #NoSCOTUSVote #COVID 19, ", ajoute la star américaine.