La symphonie mystique de Mohamed Mansouri Idrissi

Du 18 Décembre 2020 au 18 janvier 2021, les cimaises de la galerie Dar D’Art de Tanger seront ornées par les œuvres récentes de l’artiste peintre Mohamed Mansouri Idrissi. Un cosmos infini coloré et abstrait assemblant peinture, musique, danse et transe…

 

 

Cette exposition offre un regard panoramique sur la démarche, l’esprit de ce plasticien et le fruit de sa quête intérieure en vue d’allier les sentiers nouveaux du volume et l’éclat du jaillissement de sa palette si riche. Le tout avec de riches couleurs primaires et des formes simples à mi-chemin entre abstraction lyrique et rêve onirique.

Pour Chokri Bentaouit (Galerie Dar D’Art), l’univers de Mansouri Idrissi est un hymne à la création, une poésie sans fin, une symphonie mystique où tous les sons s’accordent dans un tourbillon sans fin.

 

 

 

 

Son art haut en couleur que certaines personnes peuvent qualifier d’abstraction lyrique peut rappeler le travail du pionnier Vassily Kandinsky mais en pénétrant plus profondément dans les toiles de l’artiste on plonge dans un espace tridimensionnel, un rêve sans fin.

Cette immersion nous transporte dans l’espace, dans des constellations où tous fusionnent pour créer un éclair foudroyant où les formes et les ombres se créent naturellement.

L’artiste en face de sa toile cherche ainsi à donner naissance à ses couleurs et à les marier : « Etre coloriste n’est pas chose aisée et peut même être une tâche très complexe, mais pour Mansouri Idrissi, il est même d’un geste naturel de donner naissance à une composition alliant l’esthétisme et la force d’un chef-d’œuvre ».

 

L’Art mystique dans toute sa splendeur

 

 

 

 

Dans cette exposition, « l’Art-mystique est une œuvre qui invite à un monde où l’on baigne dans l’onirisme de la couleur en marche, explique Mansouri Idrissi, un monde animé par des mouvements et des formes, des signes et de multiples dimensions, tout en invitant à n’y voir que ce que l’on voudrait voir ».

Pour l’artiste peintre, Il s’agit d’une « compréhension soudaine de l'essence du « départ », depuis les premières « immigrations », jusqu’aux « ruptures » et « séparations » occasionnées par l’épidémie des temps modernes : L’insensibilité à l’art et l’amnésie du mystique. »

 

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