En raison des risques liés au terrorisme et à la Covid19, le département d’État américain exhorte ses citoyens à ne pas voyager en Algérie.
« Ne voyagez pas en Algérie en raison de la COVID-19. Faites preuve d'une plus grande prudence en Algérie en raison du terrorisme », prévient le département d’État américain dans une note publiée cette semaine à destination des voyageurs qui souhaitent se rendre en Algérie. Dans cette nouvelle mise à jour, le niveau d’alerte pour le voyage en Algérie est passé de 3 (reconsidérez le voyage) à 4 (Ne voyagez pas), soit le niveau d’alerte le plus élevé « en raison d’une plus grande probabilité de risques mortels ».
D’abord, selon le département d’État américain, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont émis un avis de santé aux voyageurs de niveau 4 pour l'Algérie en raison de la COVID-19. « Des tests conformes à ceux des CDC pour la Covid-19 sont disponibles (ndlr, en Algérie), mais les résultats ne sont pas toujours disponibles dans les trois jours civils suivant les tests. Les voyageurs pourraient subir des retards pour leur retour aux États-Unis », précise la même source.
Au-delà de la Covid-19, ce sont les risques liés au terrorisme qui inquiètent davantage le département d’État américain. L’institution prévient aussi du danger de se déplacer « vers des zones proches des frontières est et sud » ainsi que « les zones du désert du Sahara en raison du terrorisme et des enlèvements ». « Les groupes terroristes continuent de planifier d'éventuelles attaques en Algérie. Les terroristes peuvent attaquer avec peu ou pas d'avertissement et ont récemment pris pour cible les forces de sécurité algériennes. La plupart des attaques ont lieu dans les zones rurales, mais des attaques sont possibles dans les zones urbaines malgré une présence policière forte et active », détaille la note.
Le gouvernement américain a « une capacité limitée pour fournir des services d'urgence aux citoyens américains en dehors de la province d"Alger en raison des restrictions du gouvernement algérien sur les déplacements des employés du gouvernement américain », ajoute encore le département d’État US.