Confessions dominicales... Comment le pouvoir algérien et ses protégés mènent l’Algérie à la dérive

Abu Wael Al-Rifi réserve la grande partie de ses confessions dominicales à l’Algérie. Un pays qui pâtit, selon le chroniqueur, de l’irresponsabilité de ses responsables. Explications.

 

Dans son analyse hebdomadaire, Abu Wael Al-Rifi révèle certains détails de la réunion qui a eu lieu à la base militaire des Forces spéciales françaises à Orléans. A cette occasion, le directeur général des renseignements extérieurs français, Bernard Émié, a présenté une vidéo d'une réunion tenue entre des dirigeants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avec la participation de l'Algérien Abdel Malek Droukdel et Iyad Ag Gali, l'émir du Groupe dans la région touareg au nord du Mali, et Amadou Koufa qui s’active au centre du Mali.

Les renseignements français, poursuit le chroniqueur, ont ainsi révélé les plans macabres d'al-Qaïda dans les pays du Sahel et sa quête d'expansion en Côte d'Ivoire, au Bénin et dans les pays d'Afrique de l'Ouest. Et Abu Wael de se demander : Comment la France et les autres pays occidentaux permettront-ils l’existence d'un État fantoche entre la Mauritanie et le Maroc dans une situation régionale aussi menaçante ?

La réponse, ajoute-t-il, a déjà été donnée par le Quai d’Orsay qui a autorisé la participation de la France au séminaire ministériel de soutien à l'initiative marocaine pour le règlement définitif du problème du Sahara à travers le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Réunion, rappelle-t-il, qui a connu la participation de 40 pays, dans le sillage de la reconnaissance par l'Amérique de la souveraineté marocaine sur son Sahara.

Pour bien montrer l’extrême danger qui guette le Maghreb, l’auteur des confessions dominicales pointe du doigt les faiblesses du pouvoir algérien. L'Algérie, note-t-il, est incapable de contrôler Tindouf, devenu un studio de tournage dont les productions sont dirigées contre le Maroc, mais pas seulement. Abu Wael fait savoir qu’une délégation de responsables algériens s’était rendu la semaine dernière dans cette zone et qu’elle a été surprise de constater que la plupart des habitants des camps sont originaires notamment du Mali.

Le chroniqueur ajoute qu’il n’y a rien de surprenant non plus de voir les miliciens du Polisario inonder le marché algérien de produits de contrebande puisqu’ils se sont transformés, depuis longtemps, en passeurs de voitures européennes volées et en trafiquants de produits illicites de tous genres.

 

Détournements…

En rappelant la situation qui prévaut à Tindouf, Abu Wael affirme avoir compris pourquoi Ibrahim Ghali avait ordonné au représentant du Polisario à Paris de dissimuler le scandale de son prédécesseur devenu représentant du Polisario en L'Europe. Ce dernier, affirme le chroniqueur, a détourné un demi-million d'euros mis à sa disposition par l'ambassade d'Algérie à Paris.

L’auteur des confessions dominicales se demande alors combien de milliards pourrait avoir détourné Ibrahim Ghali lui-même puisque l’un de ses acolytes se permet de dérober, impunément, autant de millions d’euros volés aux contribuables algériens. Cette gabegie, analyse l’auteur des confessions dominicales, s’aggrave avec le retour en force autour de Tebboune de l’ancienne garde de Bouteflika. Comme exemple édifiant de ce retour en force, Abu Wael cite le retour d’un des plus grands symboles de la corruption, en l’occurrence l'ancien ministre de l'Énergie Chakib Khelil, qui réside aux États-Unis depuis avril 2019 et qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international après son implication dans des affaires de corruption notamment en Italie où il avait obtenu 3% de tous les accords conclus par l'Algérie avec la compagnie pétrolière italienne (SAIPEM).

Citant enfin l’exemple du général revenant, Khalid Nizar, amnistié, lui aussi, sous la pression des galonnés algériens, Abu Wael conclut que le régime militaire en Algérie traverse actuellement ses pires crises depuis le coup d'État de Houari Boumediene...

Le chroniqueur souligne que le pouvoir algérien se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Après avoir complètement consommé la légitimité construite autour du mouvement de libération, ajoute-t-il, le régime algérien doit se trouver une raison d’être autre que celle érigée autour de l'hostilité contre le Maroc. Une hostilité qui n'est pas exempte d'admiration pour certains responsables marocains. Preuve en est ce fait rapporté à Abu Wael et qu'il rapporte à son tour :

Alors que l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, dirigeait la délégation algérienne à une conférence internationale sur le terrorisme tenue en Tchétchénie, il avait fait des pieds et des mains pour saluer le président de la délégation marocaine, qui n'était autre qu’Abdellatif Hammouchi, en vain. Une preuve de plus de la schizophrénie des dirigeants algériens d'hier qui continue à tenir les rênes du pays aujourd'hui.

Tentant d’entrevoir l’avenir, Abu Wael affirme qu'il est impossible de l’imaginer en dehors de la construction d'une économie maghrébine intégrée qui ouvre des perspectives de prospérité et de croissance pour les peuples de la région.

 

Pour lire l’intégralité des confessions dominicales

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