Kenza Barrada se définit comme étant « incontestablement une rêveuse qui va au bout de ces idées, qui aime les challenges, qui a appris à aimer le fait de sortir de sa zone de confort et prendre des risques ».
Par Fatima-Zohra Jdily et Mohammed Zainabi
Aussitôt dit, aussitôt fait. Kenza Barrada plaque tout et part réaliser son rêve. Après six années d’études ayant été couronnée par une spécialisation en marketing du luxe, Kenza rejoint ensuite l’école de la vie en 2015. Une étape importante car « elle m’a fait découvrir mes forces et mes faiblesses et qui a fait de moi cette combattante vulnérable qui veut conquérir le monde ».
Partie pour Bali en 2015 pour entreprendre, Kenza a lancé son projet sans financement autre que son propre travail. « Pour avoir tellement cru en mes rêves et persévéré, j’ai pu atteindre mes objectifs à l’international », assure-t-elle.
Issue d’une famille de patriotes qui se sont battus pour l’indépendance du Maroc, Kenza se dit profondément marocaine tout en étant très internationaliste. « C’est comme un rapport qu’on a avec sa mère ou son père, c’est la patrie, ce sont nos racines, notre culture. Là où on est, on emmène son pays à la semelle de ses souliers », confie-t-elle.
Adorant le Maroc, Kenza se dit fière de la bonne gestion par le royaume de la crise Covid. « On est bluffé par la réussite de la campagne de vaccination massive gratuite, pour tous les marocains ainsi que les étrangers », poursuit-elle, ajoutant que ce qu’elle a beaucoup d’espoir de voir les Marocains se mobiliser à nouveau pour des sujets différents afin de continuer à faire évoluer le pays.
Entrepreneure et battante dans l’âme, Kenza s’est lancée sans hésitation dans le monde de l’entreprenariat en lançant sa marque de bijoux Kasha Bali. Elle révèle avoir été impressionnée par un discours royal au parlement au sujet de l’entreprenariat et son financement, « ce qui a boosté le domaine et c’est formidable, car il va y avoir plein d’opportunités à saisir ».
Aujourd’hui, Kenza continue sur sa lancée. Son objectif est de développer son entreprise comme « je l’imagine et de grandir de manière prospère ». Selon elle, « the sky is the only limit », comme disent les Américains....
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