Confessions dominicales : Responsabilité de l’Algérie dans le quiproquo de Figuig, Marocains «moitié-moitié»…

 

Dans ses confessions de ce dimanche, avant d'aborder d'autres sujets de brûlante actualité, Abu Wael Al-Rifi s’arrête sur le problème des terres des Oulad Slimane à Figuig en le mettant dans son contexte historique. Il met en évidence la responsabilité de l’Algérie dans ce quiproquo qui prive aujourd’hui une trentaine d’exploitants agricoles de la principale source de leur revenu.

 

L’analyse souligne, au passage, que ces exploitants ont le droit d'exprimer leur colère, comme ils ont le droit d'exiger des autorités de leur pays de trouver des alternatives. Il rappelle, toutefois, que l’Algérie tente d’instrumentaliser cette affaire pour tenter d’en faire un outil de pression sur le Maroc. Sinon, écrit-il, comment expliquer que 50 ans après son indépendance, le voisin de l’Est du Maroc se rappelle qu’il a des droits sur cette zone en faisant valoir un accord datant de 1972 portant concessions faites par le général Oufkir à la veille de la tentative de coup d’État perpétré cette année-là. Boumediene voulait alors renforcer ses relations avec les militaires et fantasmait sur les putschs perpétrés à l’époque contre les monarchies arabes en Égypte, en Libye, en Irak, en Syrie et au Yémen.

Revenant au présent, Abu Wael considère que la question des terres des Oulad Slimane confirme que l'Etat algérien demeure le premier ennemi de l'unité maghrébine et des peuples du Maghreb. Il souligne aussi que le quiproquo frontalier concernant la trentaine d'agriculteurs d'Al-Arja n'hypothéquera en aucun cas l'avenir du Maroc car les autorités marocaines ont pris ce dossier en main pour que des solutions soient trouvées aux exploitants concernés.

Se référant encore une fois à l’Histoire, l’analyste rappelle que Boumediene croyait, lui aussi, mettre en difficulté le Maroc en expulsant 35.000 Marocains à la veille de l'Aïd al-Adha, mais ce n’était là encore qu’un coup d’épée dans l’eau.

Changeant de sujet, Abu Wael dénonce la tentative de certains ministres et partis politiques d’instrumentaliser certains mouvements, dont celui des enseignants contractuels, pour se mettre en évidence. Il les somme d’avoir le courage de remettre en cause ce mode de recrutement au lieu de l’encourager en soufflant sur les braises.

Par ailleurs, Abu Wael n'a pas manqué de s’arrêter ce qui s'était passé il y a quelques jours lors de l’audition de Shafiq Omrani. Il rapporte que c dernier a répondu aux magistrats qui l’interrogeait sur son lieu de résidence qu’il habite aux USA et qu'il ne doit allégeance qu'à ce pays, en se disant prête à combattra en première ligne sous le drapeau américain mais jamais sous celui marocain. L’analyste commente ces réponses en affirmant qu’elles ont au moins le mérite d’être claires. Tout le contraire, ajoute-t-il, des propos et des comportements de certains «Marocains moitié-moitié».

 

Pour lire l’intégralité des confessions dominicales en arabe :

 

 

 

 

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