Quand le PPS et le PJD se tirent dessus… mémorandum

Serait-ce le premier signe d’une éventuelle fragilité de l’actuelle majorité ?

La tension verbale qui a éclaté entre le PPS et le PJD laisse prévoir que la vie de famille dans la maison Benkirane ne sera pas un long fleuve tranquille. De quoi s’agit-il ? Le ministre PJD en charge des relations avec le parlement et la société civile (sic), Choubani fait une sortie fracassante en clouant au pilori les festivals. Rien de nouveau pour un parti qui n’a jamais vu d’un bon œil les événements, voire les productions artistiques. Sauf qu’auparavant c’était la logique du parti qui présidait aux prises de position.

Maintenant que la formation de la lampe est au gouvernail, dont le chef de file n’a de cesse de souligner  qu’il ne faut pas se perdre dans des conjectures, on s’attendait à un discours plus posé et plus pesé. A moins que ce ne soit là l’expression, une de plus,  d’un double langage  qui soutient la chose et son contraire. Mais, il y a un côté obscur dans cette histoire sur lequel le PJD a le devoir de la clarification. Qu’à cela ne tienne. Le secrétaire général du parti du livre n’a que peu apprécié cette position. Il réagit sans ménager son collègue, en parlant de précipitation.

Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane jouera la partition du sapeur-pompier, au moment où son ministre se vêtit en pyromane.  Ce n’est là qu’un premier acte. Le deuxième est relatif à la fameuse liste aux centaines de pages. Là encore, le chef de file du PPS dira haut et fort sa désapprobation, en parlant de la quête pure et simple de « l’effet médiatique ».

Abdelaziz Rebbah, ministre de l’équipement et du transport, ne s’enflammera pas, en indiquant qu’il agit en son âme et conscience. Tout en précisant qu’il a eu le feu vert de son chef hiérarchique. Non seulement la question de la cohérence se pose, mais elle s’impose.

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