Liberté de la presse. Le viol est-il une opinion?
La LMDDH défend les droits des hommes. Donc une femme violée....

Ce n'est étonnant pour personne, la LMDDH prétend qu'il y aurait une centaine de journalistes harcelés, maltraités, emprisonnés pour leurs opinions. Voyons donc ça!

Selon la Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme (LMDDH) il y’aurait une centaine de journalistes victimes de violations multiples entre 2019 et 2020 au Royaume du Maroc. D’où la profonde préoccupation et les regrets de la ligue face aux « violations des droits de l'homme qui affectent les spécialistes des médias ».

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Ligue a publié un communiqué où elle considère cette journée comme « une occasion de faire la lumière sur les actes de violence, de harcèlement, d'arrestations et de procès contre des femmes journalistes et les spécialistes des médias persécutés pour avoir exprimé des opinions ».

Plus encore la LMDDH estime que « le Maroc fait partie des pays ayant enregistré le plus d'attaques, d'arrestations et de suivis judiciaires contre les femmes journalistes, spécialistes des médias et activistes exprimant leurs opinions.

Après tout pourquoi pas? Le viol peut être considéré, d’une certaine manière, comme une opinion. Quant aux relations sexuelles hors mariage, c’est bien sûr illégale mais tous les Marocains ne sont pas d’accord. On devrait revoir la loi. Mais la ligue ne le dit pas.

Et pour un peu de crédibilité la ligue aurait pu équilibrer ses propos en parlant des victimes de ces « spécialistes des médias ». Des femmes exploitées sexuellement par leurs employeurs, forcément en situation de force.

Impossible. La ligue défend les « droits de l’Homme » pas celui des femmes.

M’enfin, le communiqué de la LMDDH n’a pas fait beaucoup d’heureux. A part, bien sûr, l’agence algérienne de presse. Mais là c'est plutôt amusant. Alors, on s'amuse.