Hizbollah Polisario. L’internationale terroriste
Brahim Ghali alias Ben Battouch avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. Les deux ne peuvent pas voyager normalement.

L’Iran, à travers le Hezbollah et les Houtis, veut étendre son influence aux pays arabes mais aussi à l’Afrique de l’Ouest. Une alliance entre pays arabes et Israël est peut-être la solution à ces menaces.

Nacer Bourita l’a encore rappelé lors de son intervention en visio-conférence avec les membres de l’AIPAC, le Hizbollah (et donc l’Iran) nous cherche. En 2019, le ministre des Affaires étrangères expliquait déjà lors d’une interview sur la chaîne qatarie Al Jazeera que cette organisation terroriste, proxy du pays des Mollahs, aide de manière concrète et soutenue les mercenaires du Polisario en les entraînant et en leur fournissant des armes. Les contacts se faisaient via l’ambassade de Téhéran à Alger.

Le Maroc disposait et dispose toujours des preuves que le ministre avait montrées aux responsables iraniens. Ces derniers avaient juré qu’ils n’avaient rien à voir avec le Hezbollah, ce qui n’a pas dû convaincre Nacer Bourita, à l’époque. Personne n’y croit d’ailleurs sachant les relations étroites entre l’Iran et l’organisation libanaise.

Aujourd’hui encore, le Maroc, à travers le ministre des Affaires étrangères, rappelle devant les membres du plus grand lobby juif américain qu’il n’accepte pas que l’Iran s’ingère dans ses affaires et qu’il condamnerait tout acte dirigé contre un pays ami.

Israël qui connaît très bien les intentions de l’Iran à son égard a toujours martelé que le Hezbollah est une organisation terroriste. Beaucoup de Libanais le pensent aussi et les Yéménites en souffrent chaque jour. L’Iran veut étendre son influence au Maghreb, mais aussi en Afrique de l’Ouest, prévenait Nacer Bourita sur Al Jazeera. Il a trouvé preneur en Algérie, mais pour le reste, il est confronté à de fortes barrières. Au Maroc, il croyait avoir trouvé la brèche, celle du Polisario, mais ses projets n’ont pas échappé à la vigilance des services marocains.

Ennemi commun donc au Maroc et à Israël, mais aussi à l’Arabie saoudite qui se fait bombarder par les Houtis, eux aussi actionnés par l’Iran, l’Iran ne pouvait pas prévoir que ces pays allaient un jour réunir leurs efforts et faire échec à ses projets terroristes. Le Polisario ne pouvait pas non plus voir assez loin. Mais lui on comprend, il croyait que l’Algérie pouvait voir pour lui.