Al Hoceima - 23 personnes arrêtées dont Zefzafi
Jets de pierres entre camps rivaux u00e0 Al-Hoceima.

Aux dernières nouvelles, Zefzafi a été arrêté, ce qui porte à 23 le nombre d’arrestations suite aux derniers incidents survenus à Al Hoceima. Pour rappel, le procureur général du Roi près la Cour d’appel d'Al Hoceima a annoncé l’arrestation samedi de deux individus par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), portant à 22 le nombre des arrestations suite aux derniers incidents survenus à Al Hoceima. Les deux prévenus ont été placés en garde à vue, a précisé le procureur général du Roi près la Cour d’appel d’Al Hoceima, Mohamed Aqwir.

Communiqué concernant Zefzafi 

Le Procureur général du Roi près la Cour d'appel d’Al Hoceïma a annoncé l’arrestation, lundi 29 mai 2017, du dénommé Nasser Zefzafi pour crime présumé d'entrave à la liberté de culte, et ce suite au communiqué publié le 26 mai 2017 concernant l'ordre d'arrestation de cet individu.

Dans un communiqué, le Procureur général du Roi précise que le dénommé Zefzafi a été arrêté en compagnie d’autres individus qui ont été remis a la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca pour enquêter avec le premier mis en cause sur les faits qui lui sont reprochés, et avec l'ensemble des prévenus sur des actes présumés concernant l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et d’autres actes constituant des crimes en vertu de la loi.

Le communiqué ajoute que le Parquet général supervise le déroulement de l’enquête tout en veillant au respect de l’ensemble des procédures et garanties prévues par la loi.

Les mis en cause seront déférés devant le Parquet général dès l’achèvement de l'enquête, conclut le communiqué.

Précisions officielles concernant les 22 arrestations effectuées jusqu'au samedi 

Suite aux événements qui se sont produits dans la ville d’Al Hoceima et pour éclairer l’opinion publique, le ministère public avait reçu un rapport de la BNPJ selon lequel certains individus auraient commis des actes contraires à la loi et punis par le code pénal, a souligné Aqwir dans une déclaration à la presse.

Ces actes concernent l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, l’incitation à commettre des délits et des crimes, l’humiliation des fonctionnaires publics lors de l’accomplissement de leurs missions et l’hostilité envers les symboles du Royaume dans des rassemblements publics, outre d’autres actes.

Ledit rapport indique que certaines personnes seraient impliquées dans les incidents qui ont eu lieu à Imzouren et Bni Bouayach le 26 mars dernier, au cours desquels une résidence et des véhicules des forces publiques ont été incendiés, des biens d’autrui et d’utilité publique endommagés et des fonctionnaires publics humiliés et agressés, outre d’autres actes.

La BNPJ a été ainsi chargée de mener l’enquête qui a abouti les 26 et 27 mai à l’arrestation de 20 personnes qui seront déférées devant le ministère public dès clôture de l’enquête.

Pour rassurer les familles des prévenus et le public au sujet des rumeurs circulant sur un éventuel transfert de certaines personnes arrêtées vers une destination inconnue, le procureur général du Roi près la Cour d’appel a tenu à préciser que certaines "personnes arrêtées ont été transférées au siège de la BNPJ à Casablanca, où elles ont été placées en garde à vue, étant donné que c’est elle qui est chargée de l’enquête".

Les personnes restantes interpellées suite aux actes de vandalisme survenus à Al Hoceima, Beni Bouayach et Imzouren, ces deux derniers jours, ont été placées en garde à vue au siège de la police judiciaire de ces villes, a noté Aqwir.

Le ministère public continuera de superviser le déroulement de l’enquête tout en veillant au respect de l’ensemble des procédures et garanties prévues par la loi, a-t-il conclu.