Les abus du PJD à la Chambre des Conseillers

Un scandale révélé par le porte-parole de la famille de Issa Aït El Jid, l’étudiant assassiné, le 25 février 1993, par des étudiants islamistes du parti Justice et développement. Le groupe parlementaire du parti islamiste à la Chambre des Conseillers aurait publié un manifeste de soutien à un des accusés de cet assassinat, Abdelali Hamieddine, membre de la Chambre.

Or le groupe parlementaire a rédigé son soutien sur un papier à en-tête de la deuxième chambre du Parlement. Un en-tête au nom du Royaume du Maroc, Parlement, Chambre des Conseillers, avec la couronne entourée des deux lions. Pour le porte-parole de la famille Aït El Jid, il s’agit d’un subterfuge pour induire les citoyens en erreur, dans la mesure où il suggère que l’Etat marocain dans son ensemble est du côté de l’accusé.

De fait, les conseillers ont-ils le droit d’utiliser les moyens du Parlement dans une affaire qui n’entre pas dans les prérogatives de l’institution ? Le porte-parole a annoncé qu’il entamerait une action en justice.

Le 25 février 1993, un groupe d’étudiants du mouvement Réforme et renouveau, l’actuel PJD, et d’Al adl wal ihsan, avait extrait deux étudiants du taxis qu’ils avaient pris et les avaient tabassés, tuant l’un d’entre eux, Issa Aït El JId.​