Zakariaa Aitouraies : Le plus jeune auteur anglophone marocain c’est lui
La passion pour les mots, des plus poétiques aux plus percutants, a conduit Zakariaa Aitouraies de la lecture à l’écriture. Un cheminement qu’il résume, les yeux brillants, à L’Observateur du Maroc.

Zakariaa Aitouraies
«Les mots ont du pouvoir, plus que nous ne pouvons imaginer. Les histoires sont puissantes et nous ne pouvons jamais estimer l’ampleur de leur impact». C’est ainsi que Zakariaa Aitouraies parle des «words» comme d’autres parlent de leurs meilleurs amis(es).
À 24 ans, il est le plus jeune auteur anglophone marocain connu, ayant publié jusqu’à présent deux livres, à compte d’auteur, dans la langue de Shakespeare qu’il affirme adorer. Le premier, paru sous le titre «When the Night Sleeps», est un recueil de nouvelles et de poèmes sorti en 2019. En janvier dernier, il a persisté et signé en publiant son premier roman : «It Pleased to Kill». Une fiction emplie de mystère qui invoque la psychologie humaine.
«Je m’étais promis de devenir écrivain en publiant au moins un livre avant l’âge de 25 ans.Chose promise, chose faite. J’en ai ressenti un immense soulagement», confie-t-il à L’observateur du Maroc avec un large sourire.
Après avoir vu le jour et vécu sa prime jeunesse à Ben Ahmed, Zakariaa Aitouraies a plié bagages et a posé ses valises à Mohammedia. Dans cette petite ville côtière, il décide de poursuivre ses études universitaires à l’université Hassan II. Il y décroche un diplôme en littérature anglaise. Ayant une grande soif d’apprendre, il poursuit son parcours par un Master en Moroccan American Studies à la faculté de Ben Msik à Casablanca. Entre temps, il s’est déjà affirmé en tant qu’écrivain talentueux, chercheur infatigable et enseignant à temps partiel de la langue anglaise à laquelle il voue une passion sans limite.
L’écriture à ses yeux est plus un processus qu’une réalisation. «Je n’ai pas grandi dans un milieu littéraire. Les livres, surtout les romans et plus spécifiquement en anglais ne sont pas du tout accessibles là où j’ai grandi. La vie à Ben Ahmed est simple. Mes parents, mes grands-parents et mes amis étaient tous occupés à mener des vies ordinaires, soit dans le commerce ou dans l’agriculture, comme le cas de mon père et mon grand-père. Donc, il n’y avait pas beaucoup de temps pour les arts, l’écriture ou les livres. Mais pour moi, je dirais, ma passion pour les mots et puis pour l’écriture a commencé avec le rap et le hip-hop. Durant mon adolescence, j’ai été fortement influencé par des rappeurs américains comme Eminem. Je le suis toujours. Alors, j’imitais ce que j’écoutais avant de commencer à écrire mes propres paroles. C’était mon passe-temps favori, et le tout en anglais bien sûr.» Raconte Zakariaa Aitouraies.
Ce n’est qu’à l’université que Zakariaa Aitouraies s’est initié à la littérature, la poésie et les romans. Il s’est ensuite lancé dans l’écriture des poèmes après s’être essayé au rap. «Un de mes professeurs, qui est décédé récemment, a suggéré que je devais transformer un de mes poèmes en une nouvelle. Je l’ai alors fait et j’ai ressenti quelque chose de spécial en écrivant une histoire, en créant une intrigue et des personnages. J’avais l’impression d’avoir découvert une partie de moi qui était perdue ou qui espérait être dénichée dans ces histoires».
En dépit de sa brève expérience, Zakariaa est fortement engagé dans le petit monde de la littérature anglophone au Maroc. Il a tenu des conférences dans plusieurs villes où il se plait à donner lecture à quelques extraits de ses créations.Il initie aussi des ateliers d’écriture créative et démystifie aussi cet art via YouTube pour, espère-t-il, amener d’autres jeunes à son monde qu’il qualifie de merveilleux.
Le jeune écrivain s’est également illustré dans le TEDxTalk ayant eu lieu à l’INSEA le 18 mai dernier. Il y était question du cheminement de la folie à la gloire. C’est ainsi qu’il avait présenté quelques clés pour montrer «How can a fool become a champion». Aujourd’hui, il est pleine préparation de la tournée de dédicaces qu’il compte bientôt entamer pour promouvoir son deuxième book.
À 24 ans, il est le plus jeune auteur anglophone marocain connu, ayant publié jusqu’à présent deux livres, à compte d’auteur, dans la langue de Shakespeare qu’il affirme adorer. Le premier, paru sous le titre «When the Night Sleeps», est un recueil de nouvelles et de poèmes sorti en 2019. En janvier dernier, il a persisté et signé en publiant son premier roman : «It Pleased to Kill». Une fiction emplie de mystère qui invoque la psychologie humaine.
«Je m’étais promis de devenir écrivain en publiant au moins un livre avant l’âge de 25 ans.Chose promise, chose faite. J’en ai ressenti un immense soulagement», confie-t-il à L’observateur du Maroc avec un large sourire.
Après avoir vu le jour et vécu sa prime jeunesse à Ben Ahmed, Zakariaa Aitouraies a plié bagages et a posé ses valises à Mohammedia. Dans cette petite ville côtière, il décide de poursuivre ses études universitaires à l’université Hassan II. Il y décroche un diplôme en littérature anglaise. Ayant une grande soif d’apprendre, il poursuit son parcours par un Master en Moroccan American Studies à la faculté de Ben Msik à Casablanca. Entre temps, il s’est déjà affirmé en tant qu’écrivain talentueux, chercheur infatigable et enseignant à temps partiel de la langue anglaise à laquelle il voue une passion sans limite.
L’écriture à ses yeux est plus un processus qu’une réalisation. «Je n’ai pas grandi dans un milieu littéraire. Les livres, surtout les romans et plus spécifiquement en anglais ne sont pas du tout accessibles là où j’ai grandi. La vie à Ben Ahmed est simple. Mes parents, mes grands-parents et mes amis étaient tous occupés à mener des vies ordinaires, soit dans le commerce ou dans l’agriculture, comme le cas de mon père et mon grand-père. Donc, il n’y avait pas beaucoup de temps pour les arts, l’écriture ou les livres. Mais pour moi, je dirais, ma passion pour les mots et puis pour l’écriture a commencé avec le rap et le hip-hop. Durant mon adolescence, j’ai été fortement influencé par des rappeurs américains comme Eminem. Je le suis toujours. Alors, j’imitais ce que j’écoutais avant de commencer à écrire mes propres paroles. C’était mon passe-temps favori, et le tout en anglais bien sûr.» Raconte Zakariaa Aitouraies.
Ce n’est qu’à l’université que Zakariaa Aitouraies s’est initié à la littérature, la poésie et les romans. Il s’est ensuite lancé dans l’écriture des poèmes après s’être essayé au rap. «Un de mes professeurs, qui est décédé récemment, a suggéré que je devais transformer un de mes poèmes en une nouvelle. Je l’ai alors fait et j’ai ressenti quelque chose de spécial en écrivant une histoire, en créant une intrigue et des personnages. J’avais l’impression d’avoir découvert une partie de moi qui était perdue ou qui espérait être dénichée dans ces histoires».
En dépit de sa brève expérience, Zakariaa est fortement engagé dans le petit monde de la littérature anglophone au Maroc. Il a tenu des conférences dans plusieurs villes où il se plait à donner lecture à quelques extraits de ses créations.
This was from the book signing I did in my hometown in Ben Ahmed. I somehow forgot about to post it. Man I was really...
Posted by Zakariaa Aitouraies on Friday, April 24, 2020
Le jeune écrivain s’est également illustré dans le TEDxTalk ayant eu lieu à l’INSEA le 18 mai dernier. Il y était question du cheminement de la folie à la gloire. C’est ainsi qu’il avait présenté quelques clés pour montrer «How can a fool become a champion». Aujourd’hui, il est pleine préparation de la tournée de dédicaces qu’il compte bientôt entamer pour promouvoir son deuxième book.