Paris. Sonia Ahmimou primée au concours Andam 2021

Le jury, composé de l'artiste Lou Doillon, du créateur américain Kerby Jean Raymond, fondateur de Pyer Moss, de la star de K-Pop Lisa, de la créatrice Phoebe Philo, et du photographe Juergen Teller, ont dévoilé lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, dans les jardins du Palais-Royal à Paris, les noms des trois lauréats qui ont remporté ce le concours, disputé par quatorze finalistes.

Le prix Accessoires remporté par Sonia Ahmimou est doté à 50.000 Euros. Après des années d’expérience passées dans les ateliers ateliers d’Hermès, Moynat et Louis Vuitton, la jeune femme a lancé il y a 3 ans sa marque Aswad, un label de maroquinerie qui modernise un héritage français à coups de créations unisexes aux lignes minimalistes. Un style mettant en avant un sens pratique et un côté street au code luxe et classique des modèles.
Elle bénéficiera pendant un an du parrainage de Swarovski et de sa directrice artistique Giovanna Battaglia Engelbert. “Nous sommes impatients d’accompagner et faire grandir Aswad, lauréat du prix Accessoires 2021, dont la vision, la proposition créative et la capacité d’émerveillement singulières ont su convaincre le jury”, explique-t-elle.
Inspirée de sa propre histoire, de son style de vie urbain, la marque ASWAD s’est immédiatement distinguée par son processus créatif. Chaque modèle est réalisé à la main (environ 15 heures de travail) et requiert individuellement beaucoup d’étapes de production. Le cuir est brut, sans ajout de produit chimique, ce qui lui permet de vieillir « et de raconter ainsi à propre histoire ».
Grâce à ce prix, Sonia bénéficiera pendant un an du parrainage de Swarovski et de sa directrice artistique, Giovanna Battaglia Engelbert.
Quand on lui demande quelles sont ses inspirations elle répond sans hésiter « Martin Margiela » avant de poursuivre « Hermès, pour la noblesse du travail. Mais par-dessus tout, l’usage, les travailleurs, l’outil de travail. Il n’y a pour moi rien de plus joli qu’un sac dédié à une profession pour répondre au mieux à un besoin, une pratique. C’est toute l’essence de la maroquinerie. »