Ecotourisme : Un réèl potentiel à exploiter au Maroc
L'écotourisme est un secteur porteur au Maroc dont le potentiel n’est pas encore totalement investi. Il s’inscrit parfaitement dans le cadre des objectifs du développement durable en permettant aux acteurs locaux de s’ancrer dans leurs territoires et de mieux s’intégrer dans le tissu économique.

Ecotourisme : Le Maroc possède un vrai potentiel
Avec ses déserts, ses montages, ses plaines et ses côtes, le royaume détient un réel capital naturel, et une biodiversité dont le taux d’endémisme atteint plus de 20%. En réponse à une forte demande nationale et internationale, le secteur émergeant de l’écotourisme dispose, aujourd’hui, d’un bon positionnement dans la stratégie nationale touristique. Il en veut pour preuve les résultats d’une enquête menée par le site d’hébergement touristique Booking qui précise que 87% des touristes veulent voyager en limitant l’impact sur l’environnement et 68% comptent séjourner dans un environnement écoresponsable.
L’écotourisme représente aujourd’hui une référence appréciable du développement local et durable. Il contribue, notamment, à soutenir l’activité des petites TPE et PME ainsi que des communautés locales en vue de les intégrer dans le tissu économique marocain.
Pour le volet réglementaire, il n’y a pas d’obstacle pour le développement de l’écotourisme (hébergement, transport, guide, distribution, restauration, etc.). En revanche, il reste encore inadapté. La ministre du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, avait plaidé pour la réglementation du séjour chez l’habitant et d’autres habitations alternatives lors d’un CRI Meeting days sur l’écotourisme. Les habitations devraient être répertoriées, classées et autorisées à recevoir des touristes pour la sécurité des visiteurs et celles des populations locales.
« Les touristes sont aujourd’hui à la recherche d’une expérience locale et authentique. Le Maroc permet de répondre à cette demande grâce son bon positionnement qui peut compter les sites naturels d’Imlil, de Toubkal, d’Agafay, Siki Kaouki et Beni Mellal », explique Mohamed Amine Sabibi, directeur du pôle impulsion économique au Centre Régional d’Investissement Marrakech Safi.
Des axes de croissance à exploiter
L’écotourisme représente aujourd’hui une référence appréciable du développement local et durable. Il contribue, notamment, à soutenir l’activité des petites TPE et PME ainsi que des communautés locales en vue de les intégrer dans le tissu économique marocain.
« En termes d’axes de croissance, il faudra penser à aider les professionnels à bien communiquer autour de leurs activités, à améliorer la planification stratégique urbaine et rurale, ainsi qu’encourager le financement et le changement de mindset ».
Pour le volet réglementaire, il n’y a pas d’obstacle pour le développement de l’écotourisme (hébergement, transport, guide, distribution, restauration, etc.). En revanche, il reste encore inadapté. La ministre du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, avait plaidé pour la réglementation du séjour chez l’habitant et d’autres habitations alternatives lors d’un CRI Meeting days sur l’écotourisme. Les habitations devraient être répertoriées, classées et autorisées à recevoir des touristes pour la sécurité des visiteurs et celles des populations locales.